R�gions Est : JIJEL
D�bat autour de la mise en œuvre des r�formes �ducatives


La restructuration du syst�me secondaire qui devra entrer en vigueur � compter de septembre prochain a �t� au centre d’une journ�e d’�tude qui a regroup� lundi, au lyc�e El-Kendy de Jijel, les directeurs d’�tablissements du moyen et du secondaire.
L’occasion pour les diff�rents intervenants de la direction de l’�ducation de la wilaya de brosser un tableau sur les chantiers et les d�fis qui attendent tout un chacun. La critique des “effets pervers et l’anachronisme de l’actuel syst�me �ducatif” se sont taill� la part du lion au cours de l’intervention de M. B. Ouach�ne, directeur de l’�ducation de la wilaya. Un syst�me “obsol�te”, se caract�risant par une “faiblesse dans le rendement des �l�ves, l’exclusion en masse de contingents d’enfants chaque ann�e”, reconna�tra, non sans amertume M. Ahc�ne Djihale, directeur de lyc�e. Ce cadre finira par avouer, “l'incoh�rence” du syst�me �ducation d�coulant de l’ordonnance n�76/35 du 16 avril 1976, en d�phasage et ne r�pondant gu�re � l’�volution socio�conomique et culturelle qui s’op�re de par le monde, notamment avec la mondialisaiton. D’apr�s la nouvelle r�organisation qui touchera � partir de l’ann�e scolaire 2005/2006 l’enseignement secondaire s’il y aura deux troncs communs (sciences, technologie et lettres). L’approche philosophique, adopt�e par le minist�re de tutelle se veut une formation “pr�-universitaire et professionnelle” une mani�re de pr�parer l’apprenant au syst�me LMD, explique en substance M. Djihale. Autres points d�battus au cours de cette journ�e de sensibilisation et de formation : l’�valuation des �l�ves, les lyc�es d’excellence ainsi que la nouvelle r�organisation de l’administration scolaire, � la lumi�re de la r�forme du syst�me �ducatif tout entier. N�anmoins, certains participants n’ont pas cach� leur inqui�tude quant � une r�forme qui sera au rabais. M. Menighare, inspecteur de l’enseignement du moyen, n’h�sitera pas de prononcer le mot de report d’une ann�e de ce projet, � m�me, de pr�parer le terrain ad�quat et �viter ainsi le t�tonnement et les erreurs du pass�. Ce � quoi, M. Ouach�ne r�torquera par la n�gative, une proposition inadmissible, qualifi�e m�me de “grave”. Et de poursuivre, en r�ponse � une question d’un p�dagogue que “nous somme l�, pour d�battre de la mise en application de la r�forme et non de son enrichissement.”
F. M.

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