Actualit�s : R�ACTIVATION DE L'INITIATIVE DE PAIX DE BEYROUTH
Isra�l campe sur son rejet


La r�plique isra�lienne � l’offre de paix arabe adopt�e en 2002 � Beyrouth et r�activ�e � Alger lors du 17e Sommet de la Ligue arabe ne s’est pas fait attendre. Un haut responsable � la pr�sidence du Conseil isra�lien, cit� par l’AFP, a indiqu�, hier, que son pays rejetait l’initiative arabe, estimant, par ailleurs, que le Sommet �tait en retard sur les changements dans le monde arabe.
Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - Les jordaniens, auteurs d’un projet d’amendement de l’initiative de paix de Beyrouth, ont vite, il se comprend, comment� la r�action isra�lienne. Le ministre jordanien des Affaires �trang�res, Hani Moulki, a regrett� qu’Isra�l "ait r�agi trop rapidement et de mani�re n�gative." Ce niet n’alt�re cependant pas l’espoir jordanien quant � une r�vision de l’attitude isra�lienne. La Jordanie, selon M. Moulki, consentira l’effort de convaincre Isra�l. "J’aurais dans les prochains jours l’occasion d’en discuter avec la partie isra�lienne et j’esp�re que nous nous accorderons sur l’importance de cette initiative qui m�ne � une paix globale", a-t-il affirm�. L’effort diplomatique que la Jordanie se propose d’accomplir sera-t-il fructueux ? On ne sait. Isra�l avait d�j�, en 2002, oppos� � l’offre de paix arabe un refus. La r�solution de Beyrouth stipule, entre autres, le retrait isra�lien des territoires arabes occup�s, y compris le Golan syrien jusqu’� la ligne du 4 juin 1967, et des territoires occup�s au Liban sud, en contrepartie, les Arabes pourraient d�velopper des relations normales avec Isra�l dans le cadre d’une paix globale. Or, il se trouve que nombre d’Etats arabes ne se sont pas tenus � cette conditionnalit�, � ce pr�alable fix� par l’initiative de paix de Beyrouth pour normaliser, du moins leurs relations diplomatiques avec Isra�l. C’est notamment le cas de la Jordanie et de l’Egypte. D’autres pays arabes en ont des repr�sentations commerciales. Et, r�cemment, Isra�l s’est dit int�ress� par normaliser ses relations avec dix Etats arabes. Les pr�alables pos�s � "la paix globale" n’�tant pas scrupuleusement observ�s par les Etats membres de la Ligue, l’initiative de paix de Beyrouth, r�activ�e � Alger, para�t, donc, en-de-�� de la r�alit�. C’est, peut-�tre, pour cette raison que les Isra�liens ont consid�r� la r�solution du Sommet d’Alger "en retard" par rapport aux changements dans le monde arabe.
S. A. I.

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