Actualit�s : QUESTION DES DISPARUS
D�claration de principe de la LADDH


La Ligue alg�rienne pour la d�fense des droits de l’homme (LADDH) d�nonce le fait que le dossier des disparus fait l’objet �d’op�rations multiformes, de manœuvres, d’exploitation et de manipulation � des fins politiciennes�. C’est ce qui ressort du communiqu�, intitul� �D�claration de principe sur les disparitions forc�es�, que la ligue de Ali Yahia Abdennour a adress�, hier, � notre r�daction.
La LADDH constate que �cette question se trouve d�sormais au centre des enjeux que g�n�re le projet d’amnistie g�n�rale que tentent d’imposer les autorit�s�. Dans ce document, la LADDH r�affirme sa position vis-�-vis de cette question, � savoir: �le probl�me des disparitions forc�es concerne l’ensemble de la nation (…) constituent un crime contre l’humanit� r�put� imprescriptible et ne saurait relever d’une quelconque amnistie unilat�rale, conform�ment � la r�gle de droit international bien �tablie�. �Toute approche fond�e sur une pr�tendue r�conciliation nationale qui consacrerait de fait l’amnistie et l’impunit� laisserait un profond sentiment d’injustice. Le traumatisme au sein de la nation persistera et g�n�rera des effets graves � l’avenir�. L’organisation de Ali Yahia Abdennour s’oppose donc � tout projet portant amnistie g�n�rale, en tout cas tel que tentent de le pr�senter depuis quelque temps certains relais du pouvoir. Pour la LADDH, �toute tentative de r�glement du probl�me doit ob�ir au principe de transparence ; concernant les faits, leur qualification, leur imputation et les d�cisions de justice�. Le processus de r�glement de ce dossier devra se faire sous l’�gide d’une �autorit� autonome�, disposant de �comp�tences r�elles et bien d�finies, avec une �ch�ance butoir afin d’�viter une autre d�rive de structure�. De fait, la LADDH reconna�t explicitement, sans m�me avoir � le citer, que le comit� ad hoc, charg� de la question des disparus, d�pendant de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), que pr�side Farouk Ksentini, ne r�pond pas aux crit�res d’ind�pendance, de comp�tence et de transparence. Jug� trop proche du pouvoir, ce comit� ad hoc est �galement d�cri� par les diff�rentes associations de familles de disparus.
T. H.

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable