Sports : Ceux qui savent rester � table !

“Il faut savoir quitter la table”, �tait le th�me d’une chanson du grand “crooner” fran�ais Charles Aznavour dans les ann�es 1960. Cette m�me phrase a �t� reprise par Moh-Ch�rif Hannachi, le pr�sident de la JSK, juste apr�s l’�limination de la formation kabyle au premier tour de la Champions League par les Guin�ens de Fello Star. Par cette d�claration tonitruante, Hannachi souhaitait se retirer de la gestion du champion d’Alg�rie sortant.
Mais une fois la d�ception (vite) pass�e, il s’est ravis� et il est finalement rest� �… table apr�s avoir fait cautionner son vrai-faux d�part par un certain comit� des sages dont on ne sait pas qui peut et comment en faire partie. Remarquez, si on s’en tient � l’appellation, il suffit d’�tre… sage pour en �tre membre. “Je d�missionnerai le jour o� les supporters qui m’ont �lu me retireront leur confiance”, d�clarait la semaine derni�re Florentino Perez, le “boss” du Real Madrid dans un entretien accord� � notre confr�re Lakhdar Berriche sur la cha�ne qatarie Al-Djazirasport. Autre pays, autres mœurs footballistiques. En Espagne, quand un pr�sident perd la confiance des fans, il s’en va sans chercher � s’incruster. Chez nous, sur le fronton de chaque pr�sident de club, on devrait accrocher l’�criteau suivant : “Retenezmoi ou je ne pars pas, en cas de mauvais r�sultats”. En effet, � longueur de saison, d�s qu’une �quipe est en crise ou que son pr�sident juge qu’elle a �t� victime d’une pr�sum�e “hogra”, ce dernier bravait la menace de la d�mission sans pour autant passer � l’acte. Bien s�r, il y a eu r�cemment une exception qui ne confirme vraiment pas la r�gle, c’est le retrait de M. Lefkir de la pr�sidence du CR Belouizdad et encore il l’a fait apr�s plusieurs “alertes” � la d�mission et sous la pression, para�t-il, de son fils qui ne supportait plus de voir son paternel trait� de tous les noms par une galerie belouizdadie m�contente du rendement des Rouge et Blanc. Le plus dr�le, c’est que les pr�sidents de club n’h�sitent pas � rappeler que ce sont des b�n�voles. Alors l�, on nage en plein surr�alisme. Mais � qui veulent-ils faire croire qu’un Alg�rien peut g�rer un club pendant plus d’une d�cennie juste par amour des couleurs et pour de l’eau fra�che ? Bien entendu, il ne vous parleront jamais des larges avantages qu’ils tirent de cette fonction mais d’un autre c�t�, le “b�n�volat payant” �a n’existe que dans l’esprit mal tourn� de certains. Finalement, on les comprend. Il n’est vraiment pas facile de se retirer d’une table… Bien garnie !
H.B.

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