Depuis fin 2003, des citoyens dont les armes avaient �t� confisqu�es, pourtant l�galement import�es, attendent toujours que leurs biens leur soient rendus mais apparemment les choses tra�nent et aucune mesure n’a �t� prise dans ce sens.

A l’origine de cette situation, une instruction adress�e par le minist�re de l’Int�rieur et diffus�e au niveau de tous les postes fronti�res terrestres, portuaires et a�roportuaires pour bloquer toute importation d’armes, mettre en d�p�t celles arriv�es � la date de cette instruction et celles qui n’avaient pas encore �t� prises par leurs propri�taires. Au niveau des fronti�res est, les services des douanes ont proc�d� � la confiscation de 342 fusils de chasse qu’ils ont mis en d�p�t au niveau de l’arm�e. Les diff�rentes r�clamations adress�es par les propri�taires aux autorit�s concern�es n’ont pas abouti, les responsables en question se r�fugient derri�re ladite instruction et d�clarent ne pouvoir rien faire tant qu’une autre instruction annulant la pr�c�dente et autorisant la remise de ces armes n’ait pas �t� transmise par la direction g�n�rale des douanes. A la direction r�gionale de Annaba, aucune information ne nous a �t� donn�e sur le devenir de ces armes nous renvoyant � la fameuse instruction du minist�re de l’Int�rieur. Les citoyens, eux, se disent l�s�s dans leurs droits et ont �crit aux plus hautes autorit�s du pays pour leur demander de prendre en charge leurs dol�ances et ainsi leur restituer leurs biens acquis en devises fortes � l’�tranger. “J’ai pr�sent� un dossier en r�gle qui a �t� �tudi�, j’ai pu obtenir les autorisations n�cessaires y compris le permis de port d’arme et j’ai import� ce fusil pour, finalement, m’interdire d’en jouir. Je comprends parfaitement que pour des raisons s�curitaires, cette instruction ait �t� diffus�e mais maintenant le danger est �cart� et je ne vois vraiment pas pourquoi on retient encore mon arme”, nous d�clare l’un des citoyens concern�s. Selon nos informations, le ministre de l’Int�rieur aurait sign� une instruction levant cette suspension et on rapporte qu’elle est en passe d’�tre diffus�e au niveau de tous les postes fronti�res. M. Rahmani

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