Actualit�s : LA JUSTICE TRANCHE DEFINITIVEMENT
15 ans pour dissoudre le SIT


Le tribunal administratif de Sidi-M’hamed relevant de la cour d’Alger a prononc� avant-hier la dissolution � titre d�finitif des douze ligues islamiques, a-t-on appris de source judiciaire s�re.
Ces ligues islamiques affili�es � l’ex-Syndicat islamique du travail (SIT) mais non structur�es organiquement sont de la sant� et des affaires sociales, des postes et t�l�communications, du transport et du commerce, de l’agriculture, de l’hydraulique et des for�ts, de l’�nergie, des industries chimiques et p�trochimiques, de l’�ducation, de la formation et de l’enseignement, des industries, des administrations publiques et de la Fonction publique, des finances, de l’information et de la culture, et de la construction, des travaux publics et de l’urbanisme. Cette d�cision a �t� rendue par la justice en s�ance publique apr�s avoir �t� saisie par le minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, cl�turant d’une mani�re d�finitive ce dossier qui a jusque-l� fait l’objet de traitement par arr�t� minist�riel. En effet, le minist�re de tutelle, en l’occurrence celui du Travail et de la S�curit� sociale, a toujours proc�d� depuis les ann�es, 1990 par arr�t� portant suspension des activit�s des ligues islamiques et la fermeture de leurs locaux. Cette mesure de suspension est reconduite tous les six mois avec fermeture des locaux. L’arr�t� minist�riel publi� dans le Journal officiel n’a jamais �voqu� la dissolution de ces ligues que ce soit � moyen ou � long terme. Pour rappel, les douze ligues islamiques touch�es par cette mesure n’ont pas �t� propos�es � la dissolution comme ce fut le cas pour le Syndicat islamique du travail. La cause serait due au fait que “ces ligues ne sont pas organiquement li�es � l’exbranche syndicale de l’ex-FIS, disparue apr�s la dissolution du FIS en mars 1992.” En effet, la plupart de ces ligues, dont les animateurs �taient des militants engag�s de l’ex-FIS, ont toujours tent� de donner un cachet diff�rent que celui qu’on leur reconna�t. Selon une source proche du minist�re du Travail et de la S�curit� sociale, “certains animateurs de ces ligues ont r�ussi � faire dans la revendication syndicale sous le couvert d’activit�s caritatives”. Cela dit, il n’en demeure pas moins qu’avec cette d�cision, les pouvoirs publics veulent ainsi trancher d�finitivement cette question des ligues islamiques, “tol�r�es mais suspendues”. Il ressort �galement de cette mesure, la volont� affich�e par les pouvoirs d’“assainir le paysage social et organisationnel jusque-l� domin� par des structures � la fois non repr�sentatives mais �galement dont les objectifs sont autres que pour lesquelles elles ont �t� cr��es.” Dans un autre registre, il est � rappeler que la cr�ation de ces ligues qui a eu lieu au lendemain de la cr�ation de l’ex-SIT, s’est inscrite dans le cadre d’un prolongement organique de l’ex-FIS. A noter qu’� cette �poque, les responsables politiques du parti dissous ont soutenu et encourag� leurs militants � cr�er des structures syndicales d’ob�dience islamiste au sein de leur environnement professionnel. L’autre fait important qui a suivi la cr�ation de ces structures ou ligues est celui relatif � leur adh�sion � l’ex-Syndicat islamique du travail. Autrement dit, cette derni�re inscrivait sa strat�gie dans une perspective de devenir une centrale syndicale en alternative � l’UGTA qui avait r�ussi difficilement au lendemain de son 8e congr�s de sortir du giron du parti unique. Et strat�gie pour strat�gie, la cr�ation de ces ligues ont eu lieu notamment dans des secteurs d’activit�s � la fois sensibles et importants tels que la sant� et les affaires sociales, les postes et t�l�communications, le transport et commerce, l’�ducation, la formation et l’enseignement, les industries, les administrations publiques et la fonction publique, les finances et le commerce.youcefabder@hotmail.com>Abder Bettache
youcefabder@hotmail.com

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