Le 31 mars 2004, Ali El- Khencheli d�c�de � Khenchela � l’�ge de 88 ans, ayant naquis dans cette ville le 10 octobre 1916. Il n'est n� juste apr�s les d�funts Hafsia, Ahmed Lakhdar dit Hamane (inspecteur principal des imp�ts � Constantine et aussi son propre grand-p�re maternel), Abdelkader (greffier en chef au tribunal de Constantine), A�cha dite Fatima et Zoubida qui sont encore en vie.
Son p�re est issu de la tribu des Ouled Chkour, des membres originaires du Troubia, localit� de Chr�a, � T�bessa, alors que sa m�re , El -Yakout Benzerara, est des Ouled Sa�d de Remila. Ali El-Khencheli a chant� dans le style rackrocky. C�toyant le chantre A�ssa Djermouni, cheikh Bourega� et Beggar Hadda, il donnera le plein de son talent plus d’un demi-si�cle durant. Il chantera la vie, l’amour, la patrie, avec Kharjat men l’hammam tsouj, Kijina men A�n M’lila, Ayache amemi, H’wa wadhrar, Bahri jeba, Ajbouni zouj b’net, Hezzi ayounek, Lasmar, Anaya lemouchi, 300 chansons en tout. Le dernier enregistrement remonte � 1999, une excellente production de l’Institut du monde arabe. Le patriarche a chant� � l’Olympia de Paris durant l’occupation pour revenir se produire en France � l’op�ra Garnier en 1994 sur invitations d’associations mixtes. Madjid, son fils, dira au Soir : “Repose en paix mon p�re, je suis fier de ton pardon, moi qui t’aime jusqu’� ma mort.” Madjid, fonctionnaire � l’OPGI, est lui aussi grand-p�re. Ali El-Khencheli aimait durant les f�tes faire des istikhbars du malouf de son ami El-Hadj Med-Tahar El-Fergani, t�nor de ce genre raffin�. Une voix chaude au souffle puissant s’est �teinte dans l’oubli et l’anonymat, ses chansons sont parfois reprises par Theldja, Yamina ou Na�ma Ababsa. Cheikh Ali c’est aussi une gentillesse et un sens inn� de l’humour. L� o� il passait les gens qui ne le connaissaient que de r�putation l’aimeront. Que Dieu l’accepte dans Son Vaste Paradis, l� o� ses parents, ses fr�res et sœurs l’attendaient. Eux qui nous ont appris.
A. Ma�chi

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