Actualit�s : KABYLIE
Le MAK se prononce contre des �lections partielles


C’est un tableau sombre de l’actualit� politique nationale que vient de brosser le Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), dans son rapport sanctionnant les travaux du regroupement de ses militants et sympathisants, organis� la semaine derni�re � Paris. Son porte-parole, Ferhat Mehenni, apr�s avoir rappel� les conditions difficiles de la cr�ation de son mouvement, non encore agr��, a fait l’inventaire de ses actions et d�nonc� “le climat de violence verbal ou physique”, “les calomnies”, les “anath�mes” qui freineraient son activit� et entraveraient l’avancement de son projet pour “le faire avancer pacifiquement sur le terrain”.
Il n’a pas �t� �conome de sa parole pour critiquer les r�centes sorties des repr�sentants des arouch se pronon�ant contre les �lections partielles en Kabylie. “La vraisemblable r�cup�ration par le pouvoir d’une frange des arouch qu’il humilie, par ailleurs, en en faisant au passage son porte-parole suite � un dialogue de dupes, n’entamera en rien la Kabylie dans sa d�termination � arracher ses droits au respect (...) Le r�gime en place a toujours su corrompre quelques individus ou quelques organisations kabyles mais il n’a jamais r�ussi, et il ne r�ussira jamais, � corrompre la Kabylie. Arriver � faire d’un leader r�gional, de fra�che �mergence, un homme de pacotille est une chose, lui sauvegarder ensuite l’image du h�ros qu’il incarnait auparavant en est une autre. S’il croit qu’il nous fera passer sa r�cente d�cision d’abandonner le repos hebdomadaire du week-end musulman au profit de celui dominical, dit ‘universel’, pour une revendication de la plateforme d’El-Kseur est une grossi�re erreur. Pis, s’il s’illusionne qu’en effa�ant la facture de l’�lectricit� que les foyers kabyles n’avaient pas pay�e � Sonelgaz pendant la protesta kabyle de ce nouveau mill�naire, nous prendrions son geste pour la contrepartie de l’Etat par rapport au sang de nos enfants du Printemps noir est le comble de l’horreur.” Abordant la question des partielles, le porte-parole du MAK pense que c’est l� un “non-sens juridique”. A travers ces nouvelles �lections, le pouvoir, selon le MAK, tend � “faire �merger une nouvelle classe politique kabyle acquise au r�gime”, et si, dit-il encore, “l’on reconna�t que des �lections non agr��es par cette r�gion sont invalides, il appara�tra automatiquement que les l�gislatives de mai 2002 et les pr�sidentielles d’avril 2004 le sont aussi”.
J.-L. Hassani

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