Le Front des forces socialistes (FFS) r�unira demain ses �lus � Gharda�a. A l’occasion de cette conf�rence, un panel d’avocats sera constitu� afin de saisir les instances judiciaires nationales et internationales au sujet du caract�re arbitraire de la d�cision du gouvernement de dissoudre les APC en Kabylie.

Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - La r�union qui se tiendra dans la capitale du M’zab sera l’occasion de pr�senter un rapport d�taill� sur les conditions dans lesquelles s’�taient d�roul�es les �lections locales en 2001. Un chapitre important sera consacr� au caract�re �arbitraire� de la r�cente d�cision de l’ex�cutif relative � la dissolution des Assembl�es �lues en Kabylie. Des avocats se chargeront de pr�parer un argumentaire ficel� d�montrant que la solution pr�conis�e par les pouvoirs publics est en violation du droit. En parall�le, une campagne d’information en direction de la population sera organis�e. D�s l’annonce de l’�ventualit� de la tenue d’�lections partielles, le FFS avait r�agi affirmant qu’il ne comptait pas marcher sur les pas du Rassemblement national d�mocratique. Apr�s s’�tre farouchement oppos� � cette option, le Front des forces socialistes avait pris acte de l’offre de dialogue faite par le chef du gouvernement. A l’occasion d’une conf�rence de presse, Ouyahia avait en effet fait part de la disponibilit� de l’ex�cutif � dialoguer avec les partis qui ne sont pas de l’alliance pr�sidentielle. A cette proposition, le FFS a pos� certaines conditions avant de dialoguer. Son premier secr�taire national, Ali Laskri, avait exig� que les discussions soient retransmises � la t�l�vision et ouvertes � la presse et que l’ordre du jour et le lieu du d�roulement de la rencontre soient arr�t�s conjointement. Depuis, la chefferie du gouvernement s’est mur�e dans le silence et aucun contact entre les deux parties n’a �t� �tabli. En r�unissant ses repr�sentants, le parti d’A�t Ahmed consacrera une partie de la conf�rence des �lus � la question des entraves que rencontrent non seulement les �lus du FFS, mais �galement ceux des autres partis. L’incarc�ration du Dr Fekhar est � elle seule un exemple r�v�lateur des pressions exerc�es sur les repr�sentants du peuple. A Gharda�a, il est �galement pr�vu des rencontres avec la population locale tandis qu’un comit� qui sera charg� d’organiser une conf�rence intitul�e �De l’assassinat politique � l’assassinat des politiques � sera install�. Cette rencontre qui se d�roulera � Alger � l’occasion de la comm�moration de l’assassinat de M�cili sera l’occasion de d�battre de la probl�matique des liquidations politiques. N. I.

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