R�gions Ouest : TLEMCEN
Agences immobili�res � la recherche d’un statut


La transaction immobili�re conna�t � l’heure actuelle de grosses difficult�s. Les quelques agences immobili�res domicili�es � Tlemcen ne sont plus sollicit�es comme auparavant.
Il faut cependant dire qu'avant l'apparition de ces agences, vendre ou acheter un bien immobilier n’�tait pas chose ais�e, il fallait recourir � l'in�vitable “smasri””. Le courtier, puisque c’est de lui qu’il s’agit, se faisant parfois prier pour prendre une affaire, avec une marge b�n�ficiaire qui se compte en millions. La naissance des agences a donc plus ou moins permis une certaines transparence dans cette activit� juteuse qui permettait au fisc de r�cup�rer ses avoirs. A l'heure actuelle, l’agent immobilier fixe le montant de ses prestations � 3% sur le montant global de la vente. En dehors de ce crit�re, l’agence immobili�re ne dispose pas de textes, ce qui a fini par cr�er une anarchie totale. Le g�rant d’une agence � Tlemcen nous confie que ce m�tier doit faire l’objet d’une moralisation d’abord. Car � l’heure actuelle, il suffit d’un simple registre du commerce et d’un local pour se lancer dans l’aventures de l'immobilier. Tlemcen, qui passait pour l’eden de l’immobilier, conna�t en ce moment une grave crise d’activit�. vendre ou acheter un bien n’est pas une simple sin�cure. Le client est devenu exigeant. Le crit�re de l’offre et de la demande ne tient plus comme argument pour r�glementer le march�. Le client demandeur exige toutes les garanties � l’agence et parfois des facilit�s de paiement. Au-del� de 800 millions, il est pratiquement impossible de vendre, cela s’explique par le pouvoir d’achat en baisse et les riches n’investissent plus dans l’immobilier, la facilit� de l’import-export (un gain facile) attire ceux qui disposent de grosses sommes d’argent. Un autre probl�me d’aspect administratif g�le le march� de la transaction, 60% du parc immobilier � Tlemcen, ne sont pas r�gularis�s ; sans acte de propri�t�, l’agence immobili�re ne peut r�agir. Dans ce cas, la vente se fait par l’interm�diaire d’un agent d’affaires. L’autre raison de cette aust�rit� ce sont les habitations en zone urbaine qui sont le plus demand�es pour des raisons de s�curit�. Ce qui reste inexplicable, c’est que malgr� la froideur qui frappe le march� de l’immobilier, les prix restent les m�mes. Un F3 dans une cit� r�sidentielle ne co�te pas moins de 150 millions ; le crit�re de l’�tage n’est pas important, un F4 tourne autour de 180 millions et un F5 c’est carr�ment les 200 briques. Les grandes propri�t�s ne se vendent plus comme avant ; et pour cause, les �migr�s ne se bousculent plus au portillon. Cette crise n’est pas �trang�re au secteur du b�timent, beaucoup de lots � b�tir sont rest�s nus. Pour en revenir aux agences immobili�res, il faut souligner que celles-ci comptent s’organiser en association pour r�clamer un v�ritable statut et �liminer l’interm�diaire : l’�tablissement d’un contrat entre le client et l’agence, l’exclusivit� de la vente sont des clauses r�clam�es par les responsables des agences qui, entre autres souffrent du manque d’espaces publicitaires lib�r�s par les APC. En attendant que tout rentre dans l’ordre le “smasri”, continue lui � r�aliser de bonnes affaires.
M. Z.

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