Dans une rencontre avec les militants de son parti, jeudi dernier, � l’INTHT de Tizi-Ouzou, Amara Benyoun�s a abord� plusieurs questions d’actualit�. Dans le domaine �conomique, le secr�taire g�n�ral de l’UDR d�plore la lenteur des r�formes et la persistance de certains anachronismes structurels tels que le syst�me bancaire “� r�former”, le processus des privatisations qui accuse des blocages et le foncier qui est un facteur de blocage pour l’investissement.
Le d�veloppement de la corruption et du “trabendo” sont aussi des ph�nom�nes d�plor�s par Amar Benyoun�s pour qui, des fortunes maffieuses se sont constitu�es gr�ce au recyclage de l’argent du terrorisme “il faut d�clarer la guerre totale au trabendo”, annonce-t-il, craignant de voir se constituer, � l’avenir, un lobby �conomique au service de l’islamisme politique. Abordant le chapitre politique, l’orateur reviendra sur le soutien qualifi� de “diff�rent” de son parti pour Bouteflika que “nous ne soutenons pas b�atement et que nous critiquerons quand il le faut”, d�plorant, au passage le fait que le pr�sident de la R�publique soit “majoritaire dans la soci�t� mais minoritaire” dans certaines institutions, allusion faite ici, � la position des d�put�s entre autres du FLN qui passent aux yeux de Benyoun�s pour des alli�s peu s�rs. Raison, selon lui, qui a, motiv� le choix de Bouteflika de l�gif�rer par ordonnance sur deux textes fondamentaux. Amara Benyoun�s qui a salu� la volont� du pr�sident de mettre fin au r�gne de la l�gitimit� historique, s’est d�clar� favorable � “l’amnistie g�n�rale de Bouteflika”, � condition que celle-ci ne permette pas “aux islamistes de transformer leur d�faite militaire en victoire politique”. Au sujet de la Kabylie, le premier responsable de l’UDR s’est dit satisfait pour le dialogue engag� autour de ce dossier par le chef du gouvernement. Selon Benyoun�s, la Kabylie a besoin de paix et de stabilit�, condition n�cessaire � l’activit� �conomique et pour “le retour du d�bat politique et le choix libre des �lecteurs” estimant que le sch�ma politique en Kabylie n’est plus ce qu’il �tait.
S. A. M.

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