Parce que quand le b�timent va tout va, et en perspective de la r�alisation du programme d’un million de logements � l’horizon 2009 comme annonc� par le pr�sident de la R�publique, l’Association g�n�rale des entrepreneurs alg�riens (AGEA) a rendu public un m�morandum dans lequel elle apporte sa contribution.
Amir G. - Alger (Le Soir) - En mati�re de construction de nouvelles habitations, l’instance des sp�cialistes a class� la majeure partie du pays en zone III ce qui implique le recours a une nouvelle approche en la mati�re. Pour ce faire, il appartient aux pouvoirs publics de dessiner les contours et d�cider des diff�rentes mesures � prendre. D’apr�s l’Association des entrepreneurs alg�riens, la concr�tisation des grands chantiers n�cessite la mise en œuvre d’un certain nombre d’�l�ments essentiels. En mati�re de ressources humaines, il y a lieu de mettre en place un programme de formation par apprentissage afin de produire une main-d’œuvre qualifi�e dans le but de mieux r�pondre aux exigences qualitative et quantitative. Au niveau mat�riel et par souci de renouvellement des �quipements, l’AGEA demande l’application de mesures exceptionnelles pour l’acquisition des outils, notamment par l’exon�ration des taxes et l’encouragement � la cr�ation d’entreprises par le biais du dispositif de l’Ansej. Sur le plan financier, il est pr�cis� qu’il serait appr�ciable si les pouvoirs publics pouvaient mettre au point un nouveau mode de paiement. Du point de vue des cotisations, l’association sugg�re de revoir le r�gime relatif � la CNAS et Cacobatph ainsi que l’all�gement des taxes fiscales et parafiscales. Au sujet du programme Meda, l’Association g�n�rale des entrepreneurs alg�riens estime que le secteur des constructions doit imp�rativement �tre associ� � cette dynamique si l’on veut r�aliser le programme d’un million de logements avant la fin de l’ann�e 2009. En conclusion, il est propos� de tenir un forum des b�tisseurs. Celui-ci doit regrouper l’ensemble des professionnels de la cha�ne du b�timent tels que les ma�tres d’œuvre et d’ouvrage, organisme de contr�le et les r�alisateurs. Ceci permettrait � l’ensemble d’analyser la situation afin de sortir du statu quo, conclut le communiqu� de l’AGEA.
A. G.

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