Le mouvement citoyen du Sud a exprim�, hier, dans une d�claration parvenue � notre r�daction sa satisfaction quant � la lib�ration du secr�taire f�d�ral du Front des forces socialistes (FFS), Kamel Fekhar. Par ailleurs, le mouvement d�nonce l’attitude des autorit�s politiques qui, jusque-l� et malgr� moult sollicitations, persistent � opposer une fin de non-recevoir au dialogue.
Sofiane A�t-Iflis - Alger (Le Soir) - S’il s’en f�licite de la lib�ration, apr�s cinq mois de d�tention, du secr�taire f�d�ral du Front des forces socialistes, le mouvement citoyen du Sud ne perd pas de vue en effet que la situation demeure toujours d�l�t�re. La d�tention toujours de Ahmed Hafnaoui, le fr�re de Ghoul Ben Ameur Hafnaoui, attise la pr�occupation. Dans la d�claration, parvenue � notre r�daction, le mouvement renouvelle sa demande de lib�ration des d�tenus du Sud ainsi que sa disponibilit� � dialoguer. Il veut, n�anmoins, comme gage de bonne volont� de la part du pouvoir, l’�largissement des confr�res emprisonn�s, en l’occurrence Mohamed Benchicou et Benaoum. Mais, en avant, il sollicite un traitement similaire � celui r�serv� aux arouch de Kabylie. Non qu’il �prouve une quelconque "jalousie" mais il estime que le pouvoir doit avoir la m�me ou�e � l’endroit des repr�sentants des populations du Sud. D’ailleurs, le mouvement prend acte et s’en r�jouit du fait que les arouch de Kabylie int�grent dans leurs pr�occupations la revendication du mouvement citoyen du Sud. Ceci, �tant, le mouvement citoyen du Sud, qui note un recul notable en mati�re des libert�s, celle de la presse en particulier, demande la cessation du harc�lement judiciaire � l’encontre de la presse. Rappelons que le mouvement citoyen du Sud est n� dans le sillage de la protestation qui a essaim� en Kabylie en 2001. Il a connu, d�s ses premi�res manifestations, une r�pression soutenue. Une r�pression faite d’intimidation et d’emprisonnement de ses animateurs les plus en vue. Hafnoui Ghoul, entre autres.
S. A. I.

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