R�gions Ouest : SAIDA
Eau min�rale ou de source, la grande confusion


La commission permanente des eaux min�rales naturelles et des eaux de source, aupr�s du minist�re charg� des Ressources en eau, a �mis un avis favorable � trois des douze demandeurs la reconnaissance de leur eau comme �tant “une eau min�rale naturelle”, avons-nous appris de source concordante.
En effet, ladite commission a d�bout� les neuf autres exploitants dans leur qu�te inesp�r�e de voir leur eau class�e comme “eau min�rale” et par cons�quent seules les eaux de Sa�da, Mouza�a et Benharoun peuvent �tre commercialis�es sous l’�tiquette de : eau min�rale naturelle. Ainsi une campagne publicitaire a �t� men�e ces jours-ci par les exploitants publics et priv�s afin d’�tre en conformit� avec les dispositions du d�cret ex�cutif n�04-196 du 15 juillet 2004, relatif � l’exploitation et la protection des eaux min�rales naturelles et des eaux de source. Notons que le M.R.E a finalement �labor� la semaine derni�re, selon les m�mes sources, les arr�t�s, sign�s conjointement avec d’autres minist�res en vue d’appliquer les dispositions dudit d�cret ex�cutif. En clair, il ne manque que la police des eaux pour r�primer les “fraudeurs qui ont longtemps bern� le consommateur”. En fait, n’est-il pas judicieux de donner l’exemple de ces militants pour la d�fense des consommateurs de la wilaya de Tiaret, o�, selon des sources concordantes, le d�l�gu� de l’association (ADPC) � Sougueur a �t� condamn� ces mois-ci � une amende de 50.00 DA ; uniquement parce qu’il avait � juste titre d�nonc� les agissements d’un pseudo-industriel d’une eau d�nomm�e “Chiffa” au moment o� l’usine faisait l’objet d’un arr�t� sign� par le wali de Tiaret, interdisant la production pour cet op�rateur, qui pr�tend que son eau est min�rale. En tout �tat de cause, les 180 travailleurs de l’usine d’eau de Sa�da doivent am�liorer leur productivit� puisqu’ils n’ont pu acqu�rir des actions de leur entreprise actuellement en cession de capital. Cela dit, beaucoup d’investisseurs priv�s se sont manifest�s ces jours-ci pour acheter cette usine qui s’�tend sur sept hectares et produit 140.000 bouteilles par jour. Cette entreprise, faut-il le souligner, a contract� un cr�dit d’un montant de sept milliards de centimes r�cemment afin d’acqu�rir une nouvelle machine de fabrication de la petite et grande bouteille. A cet effet, son directeur g�n�ral, Monsieur Dinar Youcef, et son staff ne m�nagent aucun effort pour acqu�rir des parts cons�quentes dans le march�.
Abdelkader Ouedjedi

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