R�gions Centre : TIZI-OUZOU
Conclave communal des arouch


La coordination des quartiers et villages de Tizi- Ouzou a organis� vendredi 8 avril un conclave communal, le premier depuis 2001, � la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou r�unissant 34 comit�s, selon un recensement des organisateurs, et pr�s de 200 personnes autour des pr�occupations des citoyens du chef-lieu de wilaya et ce, sans proposer aucun ordre du jour pr�cis.
A c�t� des “repr�sentants desdits comit�s” qui ne le sont pas toujours “officiellement” comme on a pu le constater lors des d�bats, se trouvaient une d�l�gation de commer�ants et d’autres invit�s dont seul le r�cent partenariat entre le pouvoir et les arouch, qui n’avaient pas pour habitude de fr�quenter certains d’entre eux, peut justifier la pr�sence. Ouvert avec une heure seulement de retard, un progr�s �norme par rapport aux habituels conclaves des arouch, le conclave a d�marr� ses travaux avec l’hymne national version Matoub Loun�s, deux banderoles portant les slogans “Non � l’oubli et le peuple est le seul h�ros”, rappellent les r�sidus d’opposition du restant des arouch au pouvoir. Les arouch et la Kabylie toute enti�re ne veulent plus d’effusion de sang, de larmes, de r�pression, du pourrissement, des retards �conomiques et sociaux qui s’accumulent selon le discours de Bela�d Abrika, ils cherchent, au contraire � panser les tr�s nombreuses blessures, � r�parer les pr�judices mat�riels et moraux occasionn�s au cours des affrontements sanglants des ann�es de crise, ils veulent renforcer et consolider les acquis arrach�s durant ces quatre derni�res ann�es en passant � la mise en œuvre de la plate-forme d’El Kseur, selon Bela�d Abrika qui a fait un bref compte rendu du dialogue en cours sans rien annoncer de nouveau qui ne soit d�j� connu de tous. Il lancera un appel � la contribution de tous � la pr�paration du plan d’urgence �conomique et social visant � relancer l’investissement, l’artisanat, le tourisme, l’agriculture, l’habitat, le secteur de la jeunesse et des sports, � remettre la r�gion sur les rails du d�veloppement et de la prosp�rit� entrav�s par des milieux qu’il n’a pas cit�s. Les d�bats se sont focalis�s sur les probl�mes quotidiens de la commune tels que l’hygi�ne, l’�tat lamentable des routes, les promesses sans lendemain de l’APC, le ch�mage croissant notamment chez les jeunes ... un d�l�gu� des commer�ants d�noncera le massacre de l’avenue Abane-Ramdane par des tr�mies qui n’ont pas all�g� la circulation, mais qui, au contraire ont d�figur� le centre-ville et port� gravement atteinte aux commer�ants riverains, le d�gr�vement des imp�ts accord� par le gouvernement et vite compens� par le rel�vement arbitraire des chiffres d’affaires d’environ 30%, devait-il signaler.
B. T.

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