Actualit�s : FINANCEMENT DE LA SANT�
Une �quation � plusieurs inconnues


Les travaux de la rencontre sur le financement de la sant� et le d�veloppement Euromed 2005 tenue � Alger du 8 au 10 avril ont �t� cl�tur�s hier. Les diff�rents participants se sont mis d’accord sur le principe de l’investissement en mati�re de sant� qui doit �tre port� par les institutions concern�es des pays de l’espace euro-m�dit�rran�en.
Ces derni�res doivent œuvrer pour la mise en place d’un r�seau permanent pour l’�change de l’expertise en mati�re de d�termination des priorit�s. Dans le domaine de la rationalisation et de l’optimisation des ressources, il a �t� recommand� la mise en place d’un syst�me de partage des exp�riences en mati�re d’�valuation et d’accr�ditation des �tablissements, et des services au m�me titre que la mise en place d’un partenariat pour la mise en œuvre de syst�mes d’information standardis�s dans un cadre qui pr�serve les r�gles �thiques consacr�es. La diminution des co�ts de sant� peut �tre effective dans certaines situations de morbidit�. Aussi, les autorit�s publiques doivent lutter contre certains gaspillages financiers qui p�nalisent les �conomies nationales. Dans le domaine des modes de financement, il doit �tre bas� sur les principes d’�quit� et de solidarit�. Un r�seau permanent et partag� en mati�re de collecte documentaire et d’�change des exp�riences concernant les modes, et les mod�les de financement des syst�mes devrait s’instaurer. Pour ce qui est du m�dicament, il est n�cessaire de respecter la propri�t� intellectuelle et les droits associ�s � l’innovation. Ceci doit �tre accompagn� d’un dispositif juridique ad�quat assurant l’acc�s � des m�dicaments essentiels � faibles co�ts. La derni�re question a �t� l�gu�e au droit � la sant�. A ce titre et au regard des contraintes pouvant �tre li�es au processus de mondialisation, les participants recommandent aux autorit�s sanitaires de veiller � la pr�servation des sp�cificit�s de la sant� en tant que produit non marchand et de faciliter l’acc�s aux m�dicaments en permettant aux productions nationales des g�n�riques de submerger ; ceci par un ajustement juridique du droit international dans le respect de la possibilit� donn�e aux pays membres de l’OMC d’interpr�ter l’accord sur les ADPIC dans un sens qui pr�serve le droit � la sant�. Enfin, les participants estiment que les Etats-nations doivent pr�server leurs pr�rogatives d’action au service de la sant� et que la puissance publique demeure le meilleur garant de l’int�r�t g�n�ral en la mati�re.
Ilhem Tir

Nombre de lectures :

Format imprimable  Format imprimable

  Options

Format imprimable  Format imprimable