Actualit�s : PROMOTION DES INVESTISSEMENTS ITALIENS EN ALG�RIE
L’�cueil banques


Les banques alg�riennes constituent-elles un frein pour l’investissement italien dans notre pays ? La r�ponse serait � l’affirmative � en croire le pr�sident de la Chambre de commerce italo-arabe (CCIA), M. Sergio Marini. Ce dernier intervenait hier au si�ge de la Chambre alg�rienne de commerce et d’industrie (CACI), en marge d’une rencontre de mise en relation d’affaires entre des op�rateurs �conomiques nationaux et une d�l�gation compos�e de 20 hommes d’affaires italiens, en mission �conomique � Alger et Oran du 9 au 13 mars 2005.
Un d�placement et une rencontre visant l’�tude des opportunit�s de partenariat et de conclusion de contrats d’affaires entre les deux parties. En fait, M. Marini a fait �tat de difficult�s rencontr�es par les PME et entreprises de petite taille italiennes activant dans notre pays en mati�re de facilitation des proc�dures et d’acc�s aux cr�dits bancaires pour le financement de leurs activit�s. Cela d’autant plus que la pr�sence bancaire italienne en Alg�rie est faible et qu’il est impossible qu’une banque d’Italie s’installe dans notre pays uniquement pour financer les activit�s de ses concitoyens. A ce propos, le pr�sident de la CCIA a invit� � s’inspirer du mod�le italien bas� sur les consortiums entreprises-banques et �autres outils efficaces et � m�me de faciliter l’acc�s au cr�dit bancaire�. De m�me que M. Marini a relev� la disponibilit� de l’Italie � accompagner le processus de r�forme bancaire en cours dans notre pays selon le pr�sident de la CACI, M. Ali Habour, qui a fait �tat de nombreux changements attendus � l’horizon 2006. Mais aussi, forte de son immense potentiel en PME, la d�termination de l’Italie � booster le d�veloppement des petites et moyennes entreprises et industries en Alg�rie. Soit, une volont� italienne de participer � la concr�tisation de l’objectif du pr�sident de la R�publique, M. Abdelaziz Bouteflika, de cr�er d’ici 2009 un million de PME. En fait, la contrainte bancaire explique une certaine frilosit� italienne � investir dans notre pays, l’Italie venant en troisi�me position apr�s les Etats-Unis et la France avec �un montant assez faible d’IDE hors hydrocarbures �. Cela m�me si le secteur agroalimentaire en Alg�rie suscite un int�r�t croissant de la part des op�rateurs italiens et que deux accords portant sur la protection des investissements et de non double imposition fiscale aient �t� conclus entre les deux pays. Et que la Sace (l’office italien de garantie des exportations), basant son �valuation du risque pays sur les donn�es du FMI, ait class� notre pays au niveau 4 sur une �chelle de 1 � 7. A ce sujet, le responsable de la CCIA a estim� que la Sace devrait am�liorer sa notation de notre pays d’autant que l’Alg�rie honore ses obligations en mati�re de remboursement de sa dette contract�e vis-�-vis de l’Italie. Par ailleurs, les �changes commerciaux ont enregistr� une hausse de 5,8% en 2004 et sont caract�ris�s par un solde de la balance commerciale, de l’ordre de 3,6 milliards d’euros, en faveur de l’Alg�rie qui est le premier fournisseur de l’Italie et son deuxi�me client. En 2004, selon l’Institut des statistiques italien, les exportations italiennes vers l’Alg�rie ont atteint un volume de 1,2 milliard d’euros et les importations italiennes en provenance de notre pays ont �t� de 4,8 milliards d’euros. A rappeler que la CCIA, cr��e en 1972 � l’initiative des milieux �conomiques italiens, d’une part, et de l’Union des Chambres de commerce des pays arabes et de Ligue des Etats arabes, d’autre part, est une association � but non lucratif qui poursuit la coop�ration �conomique et la promotion des relations commerciales avec les pays arabes. La CCIA compte parmi ses adh�rents italiens des entreprises publiques et priv�es, des banques et compagnies d’assurances, des Chambres de commerce et des organisations d’industriels. Du c�t� arabe, parmi les membres de la CCIA figurent des op�rateurs institutionnels, telles les Chambres de commerce et leurs F�d�rations, ainsi que des entreprises pour lesquelles des services ad hoc sont pr�vus.
Ch�rif Bennaceur

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