Dans la journ�e du 4 avril, les services de police sont alert�s sur la pr�sence d’un cadavre gisant dans une mare de sang aux alentours de Hussein- Dey. Les �l�ments de la police scientifique ont d�couvert sur le cadavre les cl�s et les papiers d’une voiture ainsi qu’une somme de 200 dinars. De leur c�t�, les �l�ments de la S�ret� urbaine de Hussein-Dey n’informent la brigade criminelle de la Division centre de la police judiciaire de la S�ret� de wilaya d’Alger (DCPJSWA), qui se chargera de l’affaire, qu’aux environs de 4 h du matin. Dans la m�me journ�e, une personne se pr�sente au commissariat pour se plaindre d’une agression � l’arme blanche subie pendant qu’elle dormait dans une voiture. L’individu a aussi d�clar� la disparition de son ami qui se trouvait au volant de la voiture.
Amir G. - Alger (Le Soir) - En faisant la jonction entre ces deux affaires, les enqu�teurs ont solutionn� cette affaire, a soulign� le commissaire principal Adel Ali, chef de la DCPJSWA. La personne agress�e a formellement reconnu la d�pouille comme �tant celle de son ami disparu. Au cours de son audition, le t�moin a racont� que son ami et lui, tous deux originaires de Tipasa, avaient pass� la soir�e dans un bar au port de la Madrague (c�te Ouest d’Alger). Apr�s avoir �sabl� une grande quantit� de boissons alcoolis�es, le concern� s’est assoupi dans la voiture. Ce dernier a �galement d�clar� que son ami avait fait la connaissance d’un individu dans le cabaret en question. Tentant de savoir davantage sur cette troisi�me personne, les �l�ments de la section des atteintes contre les personnes, dirig�e par le cadre enqu�teur Bensallah Kheireddine, se sont attel�s � retrouver la personne qui a commis l’agression sur le passager endormi. Cet agresseur a en effet laiss� sa propre empreinte puisque en portant son coup de couteau, il n’a pas manqu� d’hurler que c’�tait lui le fameux �Azzedine la Camorra�. L’individu a �t� arr�t� le jour m�me. Lors de son appr�hension, le concern� a tout simplement dit: �Je sais pourquoi vous �tes venus me chercher, c’est bien moi qui ai tu� la personne, mais je n’ai fait que d�fendre mon honneur. � Apr�s les diff�rentes auditions, il s’est r�v�l� que l’assassin qui se faisait passer pour un homosexuel a fait la connaissance de sa victime dans un bar � la Madrague dans la soir�e qui a pr�c�d� le jour du drame. S’�tant rencontr�s le lendemain au m�me endroit, les concern�s conviennent de s’adonner aux relations contre nature. Dans un premier temps, l’individu de Tipasa propose Sidi-Fredj. C’est � ce moment pr�cis que l’assassin propose de se rendre dans un F3 � Hussein- Dey. Apr�s avoir stationn� la voiture � c�t� d’un lyc�e, les deux individus sortent pour se rendre � pied � l’appartement. Arriv� au niveau d’un coin isol�, l’agresseur brandit une arme blanche avant de d�clarer : �Tu croyais que j’�tais homo, tu vas voir maintenant! � C’est ainsi que la victime sera tu�e par 70 coups de couteau. Apr�s avoir achev� sa victime, l’individu en furie revient � la voiture o� il trouve l’autre personne endormie. C’est alors qu’il lui ass�ne un coup au niveau de la jambe et tente de voler le v�hicule, mais en vain. Apr�s v�rification, il s’est av�r� que Azzedine la Camorra �tait connu des services de s�curit�. Celui-ci �tait d�j� recherch� pour cinq affaires d’agressions suivies de vols. Pr�sent� au magistrat instructeur pr�s le tribunal de Hussein-Dey, l’individu a �t� plac� sous mandat de d�p�t.
A. G.

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