R�gions Centre : BEJAIA/ENVIRONNEMENT
Les d�chets solides en d�bat


La Ligue des arts dramatiques de la wilaya de B�ja�a a, en collaboration avec l’association V�ga 2000 pour l’�cologie “Avec 2000”, organis� mercredi dernier, une conf�rence-d�bat sur le th�me des d�chets solides au niveau du Th��tre r�gional de B�ja�a.
Cette conf�rence, qui a �t� suivie par un public assidu et attentif, a �t� anim�e par le professeur Rachid Ketrane de l’universit� Abderrahmane-Mira de B�ja�a, et vice pr�sident de l’association “Avec 2000”. D’embl�e, le conf�rencier donnera des chiffres terrifiants, qui concernent l’�tat actuel de collecte d’ordures m�nag�res et les quantit�s de d�chets solides g�n�r�s quotidiennement par les collectivit�s. On apprendra que l’Alg�rien produit en moyenne 1/2 kilo de d�chets par jour, ce qui donne le chiffre effarant de 5,2 millions de tonnes/ an de d�chets produits sur le territoire national ; d�chets qui vont alimenter des d�charges sauvages, car, selon M. Ketrane, “il n’existe aucune d�charge contr�l�e en Alg�rie, celle de Oued Smar, comprise”. Dans la foul�e, le conf�rencier nous apprendra que selon des �tudes initi�es par le minist�re de l’Environnement et datant des ann�es 2003-2004 donc tr�s r�centes, il existerait en Alg�rie plus de 2000 d�charges sauvages, dont plus de 100 uniquement dans la wilaya de B�ja�a, qui se distingue par l’une des plus grandes aberrations dans le monde, en terme de localisation de d�charges, c’est la d�charge municipale de B�ja�a, qui est implant�e dans l’enceinte du... parc national de Gouraya... M. Ketrane �num�rera les impacts de cette mauvaise gestion des d�chets sur l’environnement et sur la sant� des citoyens puis pr�conisera des solutions qu’il jugera idoines pour une meilleure gestion du circuit collecte-traitement-recyclage des d�chets, qui permettrait ,selon lui, de “de limiter la pollution, de cr�er des emplois, et de g�n�rer des recettes pour les municipalit�s, comme cela se fait ailleurs”. A cet effet, il ne manquera pas de conseiller aux d�cideurs � qui il reproche un flagrant manque de visibilit� : “Si l’on n’est pas capable d’innover, essayons au moins de bien copier.”
Samir Mokrane

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