Chaque matin de bonne heure, par n’importe quel temps depuis la rentrée scolaire, une ribambelle de jeunes enfants sont contraints de parcourir deux à quatre kilomètres à pied pour rejoindre leurs écoles respectives à travers plusieurs communes de la wilaya.
Ces petits corps frêles, au dos voûté sous le poids d’encombrants
cartables et issus pour la plupart de familles modestes, sont ainsi
quotidiennement livrés à eux-mêmes en l’absence d’un ramassage scolaire. Ces
jeunes écoliers doivent ainsi, pour ne pas sécher les cours, lutter contre
les caprices de la nature. Ils savent, malheureusement, et cela depuis
longtemps, que pour rejoindre leurs classes, ils ne doivent compter que sur
leur endurance physique, puisque personne ne semble se soucier de leur sort,
comme les élus locaux qui avaient pourtant promis tant de choses à leurs
électeurs, parmi eux les parents de tous ces gamins aujourd’hui “abandonnés”
qui leur avaient accordé leurs voix. Portant, faut-il le rappeler, l’une des
missions principales des APC est de veiller à la réussite d’une bonne
rentrée scolaire en affectant les moyens nécessaires au bon fonctionnement
des établissements, notamment les écoles primaires dépendant de leur commune
et dont le ramassage scolaire demeure à n’en pas douter l’une des priorités.
Les parents d’élèves sont impuissants face à une telle situation, découragés
par autant d’indifférence de la part des responsables locaux vis-à-vis du
sort de leurs enfants après avoir frappé à toutes les portes sans obtenir
gain de cause. Ils continuent néanmoins d’espérer que les pouvoirs publics
finiront par entendre leur cri de détresse. “La solution de ce problème se
trouve entre les mains des APC, daïra, wilaya et DAS de Tissemsilt”, diront
des parents d’élèves inquiets de l’avenir de leurs enfants, qui en
permanence côtoient le danger de la route, en ralliant leurs écoles tous les
jours à pied. “Faudrait-il qu’un drame survienne pour qu’il y ait enfin une
réaction positive de la part de nos responsables ?”, s’insurgera une mère de
famille sidérée par l’état dans lequel elle retrouve, en fin de journée, ses
enfants de retour de l’école. “L’APC n’est pas obligée d’avoir un bus
affecté en permanence pour le ramassage scolaire. Il suffirait qu’elle ait
recours, par exemple, comme cela se passe ailleurs, à la location d’un
minibus pour effectuer cette opération en y fixant les horaires de passage
qui seront communiqués aux parents des enfants. C’est de cette façon que la
confiance entre les élus et leurs électeurs peut être retrouvée et
renforcée”, suggèrent les parents. A signaler que la wilaya a réceptionné 21
bus du ministère de la Solidarité entre 2000 et 2004. A. El Vialari
ROUTES
Amélioration de leur état pour une bonne fluidité
Les citoyens de Tissemsilt, chef-lieu de wilaya, et notamment les
conducteurs des différents moyens de transport, sont très préoccupés par
l’état déplorable des routes intérieures des artères de la ville émaillées
de nids-de-poule, de crevasses, de bosses dues à certains travaux entravant
la fluidité de la circulation et causant des désagréments aux piétons et des
préjudices matériels aux automobilistes. Cet état de fait s’annonce
embarrassant et désolant pour le parc automobile qui se plaint du manque de
parkings de stationnement ou d’endroits sécurisés. Cette situation flagrante
des routes à Tissemsilt notamment au niveau des cités Dallas 119 et 200
Logts, 20-Août, Plateau et autres ne fait que persister, surtout lorsqu’il
s’agit de la circulation des citoyens, qui dans beaucoup de cas d’urgence,
sont confrontés au refus de certains taxieurs de pénétrer les quartiers. Les
autorités sont interpellées pour prendre en charge cette situation dans une
ville qui à tant besoin de leur intervention.
A. E. V.