R�gions Centre : BEJAIA
Les �lus FLN refusent de d�missionner


Tout comme les �lus du FFS, ceux du FLN ne semblent visiblement pas pr�ts � “�courter” leur mandat � B�ja�a. L’appel lanc� mardi dernier par Belkhadem aux �lus de son parti les invitant � se retirer des assembl�es locales en Kabylie n’a pas trouv� l’�cho escompt� dans la r�gion de B�ja�a.
Contact� par nos soins, M. Hammadou Abdelmalek, mouhafedh par int�rim du FLN � B�ja�a, nous a affirm� qu’“aucune d�mission” n’est � signaler dans les rangs des �lus de son parti. “Il n’est pas question de retrait avant la dissolution de l’ensemble des assembl�es locales du pays”, a d�clar� le mouhafedh de B�ja�a. Une d�cision prise, souligne-t-il, “� l’unanimit�” le 21 mars dernier lors de la r�union qui a regroup� les cadres et les �lus du FLN de la wilaya en pr�sence d’un membre de la nouvelle direction du parti, M. Abdelkader Bounekraf. Pour rappel, le Front de lib�ration nationale compte 83 �lus � B�ja�a dont 11 repr�sentants � l’Assembl�e populaire de wilaya et g�re 5 municipalit�, � savoir Tala-Hamza, Drai�-El-Gaid, Tamokra, Kherrata et Kendira.
A. Kersani

BOUMERDES/JOURNEE D'ETUDE SUR L'ETAT CIVIL
La fonction d’officier d’�tat civil � revaloriser

La cour de Boumerd�s a organis� � l’intention des pr�sidents des 38 APC et leurs secr�taires g�n�raux d�pendant de la circonscription judiciaire de Boumerd�s une journ�e d’�tude de l’�tat civil. Brossant la situation sur la gestion actuelle de l’�tat civil, le procureur g�n�ral de la cour, M. Boukerzaza, n’a pu dissimuler son d�sappointement. “La tenue et la gestion de l’�tat civil, qui est la m�moire collective, n’honorent ni la soci�t� ni l’administration”, a-t-il d�plor� avant d’ajouter � l’intention des maires � qui le code communal conf�re la qualit� d’officier d’�tat civil : “C’est � vous de rem�dier � cette situation fort pr�judiciable.” De son c�t�, le pr�sident de la cour, M. Lamraoui, exhortera les pr�sents � prendre l’exemple sur les services de l’�tat civil de la cour de Boumerd�s, qui font, il est vrai, un travail remarquable de sauvegarde. Nous avions eu � le constater. Le magistrat n'omet pas de pr�ciser : “N’entrent normalement dans les bureaux des services de l’�tat civil que les officiers l�galement mandat�s pour cette mission. Cependant, ces services sont devenus malheureusement des structures disciplinaires accueillant les incomp�tents et les d�sob�issants.” Le pr�sident du tribunal de la ville de Boumerd�s, le juge Benabdallah Redouane, sp�cialiste dans le domaine de l’�tat civil, a fait une longue intervention pour �num�rer les textes de loi r�gissant l’�tat civil alg�rien depuis l’ordonnance du 23 mars 1882 jusqu’� celle marquant la rupture avec la r�glementation h�rit�e de l’administration coloniale concr�tis�e par l’ordonnance n� 307 du 14 octobre 1966 compl�t�e par le n� 20 du 12 f�vrier 1970. Le juge a ensuite donn� quelques indications sur l’organisation de l’�tat civil, notamment la qualit�, selon la loi alg�rienne, de l’officier de l’�tat civil. L’orateur a d�fini le processus de cet �tat civil qui commence d�s que l’individu est n� puis il (l’�tat civil) situe ce dernier dans la famille et dans la soci�t� et �ventuellement d�termine ses rapports avec les autres �l�ments de la soci�t� ainsi que ses droits et ses devoirs. Le directeur de l’administration et de la r�glementation (DRAG) de la wilaya de Boumerd�s a fait un expos� sur les structures habilit�es � r�aliser des actes d’�tat civil ainsi que la r�colte des statistiques sur les fluctuations d�mographiques, � savoir les naissances, les mariages et les d�c�s. Il ressort, � travers les expos�s des magistrats et des responsables de l’administration lors des d�bats, que la gestion de l’�tat civil a �t� le parent pauvre des APC, de m�me que la notion d’officier d’�tat civil a �t� fortement d�valoris�e pouvant ainsi porter atteinte, si rien n’est fait, � la lign�e des groupes sociaux et des familles alg�riennes. Ce genre de journ�es, fort louables, ont le m�rite de former, sensibiliser les agents charg�s de recueillir les actes d’�tat civil, d’organiser, de g�rer et de manipuler des registres qui, ne l’oublions pas, constituent un patrimoine renfermant la m�moire collective. Abachi L.

TIZI-RACHED
Regroupement des volontaires du Croissant-Rouge

La ville de Tizi-Rached a abrit�, ce week-end, le regroupement des pr�sidents des comit�s locaux du Croissant-Rouge de la wilaya de Tizi-Ouzou. Des conf�rences et des journ�es d’�tude sur le mouvement, la formation des volontaires et sur le r�tablissement des liens familiaux compl�teront ce s�minaire qui tient lieu de pr�paratifs aux nouvelles �ch�ances et perspectives de cette organisation humanitaire. Cette rencontre s’est fix� comme objectif la formation des pr�sidents des comit�s locaux dans le domaine de la communication et l’information afin d’augmenter la visibilit� de leur action sur le terrain. De nouvelles techniques qui leur permettent d’assurer une plus grande fluidit� de l’information entre les branches locales et les services centraux, dans le cadre de leurs diff�rentes missions humanitaires. Cette semaine sera riche en actions. Le CRA qui a organis� ce 16 avril, � l’occasion de la journ�e de Youm-el-ilm, un concours inter-lyc�es � Boghni consacre les trois jours qui suivent � des portes ouvertes sur les missions de cette organisation � A�t- Bouadou. La comm�moration du Printemps berb�re sera du reste une �v�nement que le CRA ne compte pas rater. A travers plusieurs localit�s, les comit�s comptent assurer des couvertures sanitaires lors des activit�s qui marqueront cette semaine culturelle. Le lever de rideau de ce riche programme d’activit� qui co�ncide avec la journ�e du “Maoulid En-nabaoui” sera consacr� � la campagne de circoncision collective dans plusieurs localit�s de la wilaya, Makouda, Tigzirt, Ouaguenou, Tizi-Rached Irdjen. J-L-Hassani

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