Actualit�s : JIJEL
Tractations autour d’une probable reddition


A la faveur du projet de r�conciliation nationale et d’amnistie g�n�rale du pr�sident Abdelaziz Bouteflika, d’intenses tractations sont en cours entre les services en charge du dossier et les r�sidus de groupes arm�s �cumant encore les monts de Jijel. Les contacts secrets qui ont lieu pour l’heure, � en croire notre source tr�s au fait du dossier, se d�roulent par l’interm�diaire des familles.
Ces n�gociations, entour�es de la plus grande discr�tion et loin des projecteurs, ont abouti mardi dernier 12 avril � la reddition de la femme d’un terroriste, en l’occurrence B. H., qui se trouve entre les mains des services de s�curit�. Cette femme notoirement connue sur la place de Jijel pour �tre l’�pouse de Dj. M., ex-�mir (pr�dicateur) de la katiba des “talibans”, affili�e au GSPC, se serait rendue, selon notre interlocuteur, afin de n�gocier la tr�s probable reddition du reste du groupe, compos� d’une douzaine de terroristes. Pour persuader les �l�ments de ce groupe arm� et les convaincre du bien-fond� de la d�marche des responsables du pays, on a eu recours une nouvelle fois, comme cela �tait le cas par le pass� avec katibat El- Houda Oua Nour (septembre 1999), � l’envoi de K7 vid�o portant sur des fetwas d’oul�mas et de tracts de propagande. Les �l�ments de la katiba des “talibans” cantonn�s entre les monts de Bouhenche (El-Aouana) et Beni Khetab (Texenna) qui, pour l’instant, sont dans une sorte de semi-tr�ve, auraient d�clar� aux membres de leurs familles leur intention de se rendre d�s que toutes les conditions de leur reddition seront r�unies et garanties, nous assure notre source. Parall�lement, des tractations similaires se poursuivent depuis quelques jours avec l’�mir Abou Moussa de la phalange des Mourabitoune, activant sur l’axe Guerrouche, Guerioula et les monts d’El Aouana. L� aussi, des contacts tr�s pouss�s sont en cours qui, si tout se passe bien, aboutiront tr�s prochainement � la reddition de pas moins de 37 terroristes. Selon des indiscr�tions, les familles ayant des fils au maquis ont �t� encourag�es, m�me par les services de s�curit�, � prendre langue avec les leurs. Des familles qui viennent parfois d’Alger, faut-il le souligner. Alors qu’aucune date ne nous a �t� communiqu�e sur la reddition de ces deux groupes, tout porte � croire que les �pourparlers sont dans la bonne voie�, sauf incident de derni�re minute.
F. M.

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