Sports : PARLONS-EN
Rien n’est � sa place


Malgr� une loi sur le sport, promulgu�e l’�t� pass�, sous l’identifiant 04-10, le MSN est toujours, apparemment, � l’�tat de recomposition, mais � l’�tat, vraiment brut. Avant le renouvellement des instances sportives, deux possibilit�s s’offraient aux dirigeants du 5e �tage de l’immeuble de la Place du 1er-Mai : Fallait-il promulguer les textes d’application de ladite loi (04-10) d’abord, puis entamer le processus de renouvellement ? Ou fallait- il renouveler d’abord, puis �laborer lesdits textes ensuite ? Finalement, c’est la deuxi�me option qui fut privil�gi�e pour secr�ter un r�sultat tout � fait contraire aux “mesures” promises auparavant, puisque la majorit� des ex�cutifs sortants a �t� reconduite.
La pilule �tant aval�e et les “copains”, gr�ce aux pressions des uns et la complicit� des autres, se voient investir d’un autre mandat au d�triment de “la performance” et de ses r�gles. Maintenant que la phase de l’�laboration des d�crets et autres arr�t�s est en cours, le MJS, pour codifier le fonctionnement des f�d�rations, s’est r�veill� sur une opposition, allant du plus simple au complexe, que “le mouvement f�d�ral”, sous les auspices du COA, a manifest� � l’�gard de sa mouture (celle du MJS). Les divergences apparues n’ont aucun lien avec les questions qui int�ressent l’am�lioration des r�sultats “vierges” d’Ath�nes. Au contraire, elles exprimaient des “positions” et autres visions devant assurer un certain �quilibrisme en tra�ant des “plates bandes” propres aux “�lus” en d�faveur des “permanents”. Les avis contradictoires concernaient, aussi, les proportions � “c�der” au ministre pour se faire repr�senter dans les composantes des AG. Donc, les conclaves et autres r�unions organis�es jusque-l� et… � venir se focalisent sur les espaces � occuper et les parcelles de pouvoir � concentrer entre ses mains, sans pour autant se soucier de l’�volution de nos athl�tes � moins de trois ans des jeux Olympiques de 2008 et � moins de deux ans des Jeux africains et Jeux afro-asiatiques. Si la d�marche scientifique �tait favoris�e, en guise de principe dans la gestion du monde sportif, l’analyse des pr�c�dents r�sultats d’Ath�nes aurait �t� ordonn�e, puis finalis�e et comment�e pour toute projection. Et comme le sport continue � sombrer dans des consid�rations r�pondant aux “conjonctures” tant sur le plan de sa structuration que sur le plan de ses r�sultats, toute analyse est rel�gu�e aux calendes grecques, car “le scientifisme” n’a aucune voie, voire aucune voix. Au fait, statistiquement parlant, tous les d�crets promulgu�s depuis 1963 � ce jour, sur les F�d�rations ont-ils apport� au d�veloppement sportif une once d’avanc�e ? Avec ou sans d�cret, les F�d�rations ou du moins la majorit� d’entre elles n’arrivent m�me pas � �laborer un calendrier des comp�titions pour tout le cycle pour lequel leurs �lus ont eu mandat ! Alors, l’essentiel est vraiment loin de constituer une convergence d’id�es et l’essentiel � pr�sent est de voir tout au tour les Marocains, Sud-Africains, Egyptiens et autres Tunisiens nous humilient sur le continent. Voil� pourquoi, a-t-on dit : L’on ne r�colte que ce qu’on a sem�” et “Celui qui s�me le vent r�colte la temp�te”.
Salim In�s

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