Actualit�s : L'ENTREPRISE FAMILIALE EN ALG�RIE
Une conf�rence pour en parler


Un document de l’International Finance Corporation (IFC), consacr� aux entreprises familiales dans le monde, indique qu’il “n’existe aucune �tude ou recherche sp�cifiquement consacr�e � l’entreprise familiale en Alg�rie”. N�anmoins, le document en question souligne que les entretiens faits avec certains chefs d’entreprises familiales alg�riennes “confirme la tendance internationale” dans ce domaine.
Sa�da Azzouz- Alger (Le Soir)- Le sujet a �t� largement abord� hier � l’h�tel Sheraton lors de la conf�rence sur l’entreprise familiale en Alg�rie. “Challenges et opportunit�s” a �t� le th�me de cette rencontre, la premi�re du genre et organis�e par le Cercle d’action et de r�flexion autour de l’entreprise (CARE) et la Soci�t� financi�re internationale (SFI-Alg�rie). S�minaire ouvert par le ministre de la PME-PMI et de l’Artisanat. Interrog� sur le nombre d’entreprises familiales en Alg�rie, Mustapha Benbada, qui avoue que son d�partement ne poss�de pas de statistiques dans ce domaine, affirme que la majorit� des entreprises sont des PME. Pour lui, l’entreprise familiale est universelle et ne diff�re en rien d’un pays � un autre ou d’une r�gion � une autre.”Ce sont les m�mes enjeux, les m�mes r�flexes, mais cela n’exclut pas les sp�cificit�s en fonction de la taille de l’entreprise”, dira le ministre qui estime que les managers doivent relever plusieurs d�fis et sont tenus pour ce faire de s’armer “d’outils performants” pour aller de l’avant. Il d�plore le fait que de nombreuses entreprises familiales, principalement � l’int�rieur du pays, restent enferm�es sur elles-m�mes. Il d�plore aussi le fait que les “familles” privil�gient le financement interne et ne recourent que tr�s rarement aux banques. Il �voque � ce propos le probl�me des garanties et du capital risque. Mustapha Benbada qui, une fois encore, a soulev� “le point de l’informel” qui pollue l’environnement des affaires, tout autant, sinon plus, que la fiscalit� “trop stricte”, a annonc� � l’occasion de cette rencontre que le prochain Conseil des ministres examinera les textes de cr�ation de l’agence nationale de d�veloppement des PME. Une structure qui “accompagnera” les entreprises. Notons que de nombreux conf�renciers �trangers pour la plupart ont retrac� diverses exp�riences, c’est le cas du P-DG du groupe Damart qui a abord� entre autres points “la position et la contribution de l’Entreprise familiale dans le d�veloppement �conomique.” Il faut dire que le sujet soumis � d�bat par les organisateurs a suscit� l’int�r�t de nombreuses associations professionnelles dont les repr�sentants n’ont pas manqu� d’intervenir apr�s chaque expos�, soit pour demander un compl�ment d’information soit pour d�velopper un point de vue sur le sujet. On parlera ainsi du “pouvoir du sang et du pouvoir d’argent”, comme on soutiendra que dans le Maghreb deux obstacle majeurs emp�chent le d�veloppement de l’entreprise. D’abord parce que cette derni�re est souvent imperm�able au management et ignore tout “du calcul �conomique”, ensuite, par le fait que le “forc�ment politique” freine le pouvoir �conomique. L’un des intervenants dira en conclusion que la r�forme politique doit pr�c�der la r�forme �conomique.
S. A.



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/04/19/article.php?sid=21988&cid=2