R�gions Est : BORD-BOU-ARRERIDJ/LOGEMENTS
Contraintes administratives et retard dans le lancement des projets


La rencontre r�gionale des repr�sentants de l’urbanisme (DLEP, DUCH et OPGI) regroupant cinq wilayas, � savoir Bordj, S�tif, B�ja�a, Djelfa et M’sila dimanche dernier, � la salle des f�tes Bachir- El-Ibrahimi, a port� essentiellement sur la sensibilisation des instances concern�es au programme quinquennal et la n�cessit� de mise en application r�elle des recommandations du gouvernement : la progression acc�l�r�e et la mobilisation massive de tous les appareils de l’Etat.
Sur des quotas variant entre 10 000 et 20 000 unit�s dont a b�n�fici� chaque wilaya tous types de logements confondus LSP, LSL, LR, le ministre avait signal� un �norme retard accus� notamment au niveau rural. A ce propos, il a �t� propos� une libert� de reconversion en participatif aux responsables concern�s compte tenu de l’infructuosit� des avis d’appels d’offres constat�e par les responsables r�gionaux du secteur de l’habitat. La formule des logements �pars adopt�e pratiquement par l’ensemble des wilayas a fait l’objet d’une critique s�v�re de la part du repr�sentant du minist�re qui avait mentionn� une ”bureaucratie flagrante” d’o� la n�cessit� de recourir aux logements group�s qui impliquent plusieurs promoteurs dont l’OPGI et les agences fonci�res qui dirigent un maximum de t�cherons de fa�on � fructifier r�ellement l’aide de l’Etat qui se verrait progresser entre 40 et 50 millions de centimes par b�n�ficiaire. Le directeur social de l’habitat pr�cisera dans la m�me logique que le barom�tre du minist�re portera essentiellement sur le nombre de d�cisions r�ellement �tablies � la fin du mois de juin 2005 tout en certifiant un constat de dichotomie en termes de planification qui cause en ce moment un gel de cr�dit au niveau de la CNL de l’ordre de 50%. Si le ministre insiste sur la n�cessit� d’a�rer l’espace de temps r�serv� � l’�tude de fa�on � d�finir les crit�res architecturaux adopt�s � des r�gions allant du littoral au semi-aride, il se montre cependant exigeant sur les d�lais accord�s aux transferts des assiettes fonci�res, une responsabilit� qui devrait relever des efforts conjugu�s de tous les partenaires concern�s par l’op�ration, � savoir les Domaines, le Cadastre, la Drag et l’OPGI mais �galement sur la n�cessit� de le lanc�e effective du programme quinquennal. On retiendra grosso modo que la cadence du programme quinquennal se fait au ralenti et que le d�fi demeure suspendu sinon bloqu� principalement par des contraintes administratives qui repr�sentent un v�ritable frein au d�veloppement urbain et rural m�me si dans certaines wilayas comme Bordj et Djelfa l’appr�ciation semble plus ou moins acceptable.
Sa�d�ne Ammara



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/04/19/article.php?sid=22000&cid=21