R�gions Centre : TIZI-OUZOU
2 stations de lavage ferm�es et 38 en infraction � Oued-A�ssi


Plusieurs stations de lavage situ�es en amont du barrage de Taksebt et sur l’axe de Oued A�ssi ont fait l’objet de visites d’inspection et de contr�le des syst�mes d’�puration, de d�shuilage et des rejets des produits utilis�s dans les vidanges de moteurs de v�hicules.
Cette sortie sur le terrain, initi�e par les �quipes de la Direction de l’environnement, a permis de recenser 38 �tablissements ne respectant pas les recommandations et les mesures pr�conis�es pour satisfaire la gestion �co-citoyenne de ces �tablissements dont deux stations ont carr�ment �t� ferm�es pour “n�gligences graves”. Des bassins de fortune, les huiles vidang�es sont jet�es � ciel ouvert, se d�versant dans la nature. Lesdites stations ne disposant pas de dispositif de r�tention d’huile permettant de les r�cup�rer. Pour les 38 infractions enregistr�es, la commission de contr�le leur a recommand� une s�rie de mesures � entreprendre, et ce, dans un d�lai de quinze jours. Des recommandations li�es � la mise en conformit� des dispositifs de traitement pour �viter le rejet dans les milieux r�cepteurs. L’impact de ces stations sur l’environnement est immense. Les rejets trouvent refuge notamment dans la plaine du Sebaou dont les cons�quences sont incalculables sur la sant� du citoyen et les cultures mara�ch�res de la r�gion. La Direction de l’environnement a pris ainsi des mesures intransigeantes, elles concernent le refus de d�livrer toute autorisation d’ouvrir des stations de lavage en amont du barrage de Taksebt. Par ailleurs, la commission de contr�le a prioris� des sorties � travers tous les �tablissements (industriels, chimiques, agroalimentaires) situ�s sur l’axe reliant Oued- A�ssi � la Haute-Kabylie. Les abattoirs sont les premiers � en faire les frais. 5 �tablissements sont ferm�s pour absence de dispositif permettant d’assurer le traitement des eaux, les d�chets anatomiques non incin�r�s… Il s’agit des abattoires de Beni Yenni, Mekla, Larba�-Nath- Irathen. Ce dispositif de contr�le a touch� �galement les huileries traditionnelles. Pr�s de 250 ont re�u la “visite” des agents de contr�le. Pour des raisons “socioculturelles”, la direction de l’environnement s’est montr�e “un peu cl�mente” envers ces �tablissements, qui pour certains datent de plus de 50 ans. Des mesures ont �t� prises pour inciter les propri�taires � r�duire le flux polluant, � am�liorer le syst�me de rejet de la margine et les r�sidus de l’huile.
J-L. Hassani



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/04/19/article.php?sid=21995&cid=23