Combien de produits issus de l’industrie agroalimentaire r�sisteront- ils � l’ouverture du march�? Certainement pas beaucoup. Le non-respect des normes d’hygi�ne, l’inexistence de tra�abilit� et les d�fauts d’�tiquetage ne favoriseront pas non plus les �changes avec les autres pays. Pour tenter de se conformer aux exigences de l’OMC, l’Alg�rie vient d’installer le comit� national Codex Alimentarius, un organisme qui veillera � l’application des standards internationaux.

Nawal Im�s- Alger (Le Soir)- C’est pour mieux expliquer le r�le de ce comit� qu’un s�minaire de deux jours a �t� organis� par le minist�re du Commerce. L’occasion pour Nourredine Boukrouh de d�clarer que la cr�ation de cet organe r�pondait � une exigence de s�curit� mais surtout d’optimisation des chances des produits locaux de se faire une place � l’�tranger. �Nos engagements � l’�chelle internationale exigent de nous de nous conformer aux r�gles de s�curit� afin de pr�venir les risques d’intoxications�. Il ajoutera qu’en la mati�re, l’Alg�rie accuse un grand retard qui fait que l’�cart entre elle et les autres pays est �norme. Il expliquera que �ce comit� est un instrument scientifique relatif � la s�curit� alimentaire. Si des infractions sont constat�es, d’autres organes auront � intervenir. Les experts qui y prennent part auront � mettre en place des directives nationales et les vulgariser�. Ce comit�, d�membrement de Codex Alimentarus, organisme international n� d’une jonction entre l’OMS et la FAO, fera appel non seulement aux repr�sentants de ces organisations internationales, mais �galement des associations de protection du consommateur. Le repr�sentant de la FAO en Alg�rie, invit� � prendre la parole, a d’ailleurs ax� son intervention sur la n�cessit� de faire de la pr�vention notamment depuis l’apparition de la vache folle et de l’utilisation de colorants toxiques. �Chaque pays a le droit de fixer ses propres barres de protection, mais l’id�al serait d’harmoniser les standards�. Le Dr Dekkar de l’OMS a pour sa part insist� sur la n�cessit� de garantir un maximum de s�curit� alimentaire. Il est vrai que l’�pisode du botulisme qui avait co�t� la vie � plusieurs personnes est toujours frais… N. I.

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