Les activit�s de l’Assembl�e populaire de wilaya sont pratiquement gel�es et le d�nouement ne semble pas se dessiner. Tout avait commenc�, rappelons-le au lendemain des changements op�r�s � la t�te des commissions de l’APW de Mascara. Brandissant la carte “int�r�ts des citoyens” et l’obstruction faite au d�veloppement, des �lus ont fait dissidence et exig� le d�part du pr�sident.
Les frondeurs dont les deux principaux issus du FLN et qui �taient proches de celui-ci tentent donc de r�unir une majorit� de signatures afin que celui-ci soit destitu�. Ils n’y parviennent pas et s’adonnent � la perturbation lors des travaux de ladite assembl�e en session le 28 mars. Ceux-ci seront donc suspendus, et � ce jour, il n’y a pas eu de reprise. La session aurait donc �t� annul�e. Des rumeurs font �tat d’une majorit� atteinte par les opposants au pr�sident d’APW en terme de signatures, mais officiellement, rien n’a �t� port� � la connaissance des premiers concern�s, en l’occurrence les citoyens. Le sujet a ensuite �t� �voqu� lors d’une r�union r�cente des repr�sentants des partis composant l’alliance pr�sidentielle. Ceci sera suivi d’un communiqu� laconique qui �voquera �galement le d�veloppement local sans faire pour autant pr�cis�ment r�f�rence � la crise qui secoue l’APW. Ah ! d�veloppement quand tu nous tiens ! Ce samedi, enfin, nous parvient un communiqu� du FNA. Il fait r�f�rence � une r�union tenue par les membres du bureau et �lus au sein de l’APW et consacr�e � la crise v�cue par cette assembl�e. Ils demandent � l’ensemble des �lus de ladite APW de faire preuve de sagesse pour assurer une stabilit� � l’assembl�e et d�passer les manipulations politiques. Si la situation de rupture persistait, ils demanderaient comme ultime recours la dissolution pure et simple de l’APW afin de mettre un terme � la crise. Dans la rue mascar�enne, peu ou prou suivent l’�volution des faits. Les citoyens sont las de ces turbulences et situations conflictuelles, au demeurant cr��es par des aspirations personnelles et mat�rielles. Quand certains �lus invoquent le d�veloppement … �a se discute.
M. Meddeber

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