“La s�curit� des pi�tons, un devoir national et une responsabilit� commune” est le th�me de la semaine arabe pour la s�curit� routi�re qui a d�but� hier par l’organisation d’une conf�rence et d’une exposition � l’Institut de droit de Ben- Aknoun. Devant �tre pr�sid�e par le ministre des Transports , M. Maghlaoui, cette manifestation a eu lieu � l’initiative du Centre national de pr�vention et de s�curit� routi�res (CNPSR).
Apr�s l’entr�e en vigueur du nouveau code de la route depuis le 1er mars, l’irresponsabilit� des pi�tons est plus palpable. Cela, sans �carter l’implication des automobilistes. Selon M. Mourad Adjimi, chef du d�partement des recherches psychologiques et d'�valuation des op�rations s�curitaires, au CNPSR, cette manifestation a pour objet “de sensibiliser toutes les parties concern�es par la s�curit� routi�re et des pi�tons, notamment les �coles, au niveau des collectivit�s locales et les familles aux dangers guettant les usagers des routes”. Les pi�tons sont de plus en plus touch�s par “le terrorisme routier”. Les chiffres sont �loquents � ce sujet. Durant l’ann�e 2004, 553 passants sont morts, ce qui �quivaut � 12,69% de la totalit� des d�c�s dus aux accidents de la route. Quant aux bless�s, leur nombre s’�l�ve � 12 528 pi�tons, constituant un taux de 26,08% du nombre total des accident�s de la route. Les acteurs de la s�curit� routi�re contribuent � cette campagne tels que la Gendarmerie et S�ret� nationale. Des d�pliants soulignant la responsabilit� du conducteur, du pi�ton, des collectivit�s locales, des services de s�curit�, des familles et de l’�cole ont �t� distribu�s. Il est � noter que le non-respect des r�gles organisant la circulation des pi�tons expose les conducteurs � une amende de 800 DA et � une suspension du permis de conduire pour une dur�e de trois mois. Pour situer l’�tendue du drame routier, M. Adjimi dira : “l’Alg�rie est en t�te des pays arabes enregistrant les accidents les plus graves. Le taux d'accidents enregistr� en Alg�rie d�passe de 12 fois celui enregistr� en Italie et de 10 celui de la France, selon les statistiques de l'Organisation mondiale de la sant� pour l'ann�e 2004”. Il est � rappeler que la campagne de sensibilisation arabe a d�but� en mai 2000. C’est le bureau arabe de l'information relevant de la Ligue arabe qui a pris cette initiative. Ceci, suite � l'amplification du ph�nom�ne des accidents de la circulation dans les pays arabes. Tous les pays arabes organisent, ainsi, des manifestations similaires pour la p�riode allant du 4 au 10 mai tous les ans et proc�dent � l'�laboration de rapports qu'ils soumettent � la Ligue arabe. Selon M. Adjimi, la campagne de sensibilisation durera, en Alg�rie, trois semaines pour avoir le plus d’impact possible. D’autres actions sont pr�vues tout au long de ces 21 jours.
Meriem Ouyahia

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