Actualit�s : TIZI-OUZOU
Un groupe de malfaiteurs pr�sent� devant la justice


Les enqu�teurs de la police judiciaire ont mis la main sur I. Belkacem, repris de justice, pr�sum� chef d’un groupe de malfaiteurs compos� de huit personnes, op�rant depuis environ un an aux alentours de Dra�-El- Mizan, Mechtras, Tizi N’tleta, B�ni Douala, B�ni Zemenzer.

Il dressait des faux barrages, effectuait des incursions au sein des domiciles, et terrorisait la population des r�gions cibl�es. Etudiant les nombreuses plaintes des victimes d�lest�es de leurs fusils de chasse et de sommes d’argent allant de 70 � 600.000 DA, les enqu�teurs de la politique judiciaire ont �cart� la piste terroriste. Cinq fusils de chasse � canons sci�s, un lot important de minutions, des cagoules et autres pi�ces � conviction seront saisis chez I. Belkacem dont l’interrogatoire a permis de remonter la fili�re du groupe compos� de huit individus parmi lesquels quatre seront interpell�s et pr�sent�s au procureur de la R�publique pr�s le tribunal de Dra�-El-Mizan le 2 mai dernier, les quatre autres sont en fuite. Les premiers r�pondent aux initiales de I. B., L. M., H. A. et R. K., les seconds L. Ch., A. S., S. H. et O. M. La population de la r�gion, sans aucun doute soulag�e d’apprendre la mise d’une partie de ce groupe hors d’�tat de nuire, est appel�e � collaborer davantage avec les services de s�curit� en vue de l’arrestation des quatre bandits en fuite. Il existerait, selon le chef de la BMPJ, d’autres groupes similaires qui s’approvisionneraient en armes aupr�s du principal accus� mis sous les verrous. Le groupe d�mantel� �tait impliqu� dans l’attaque du fourgon postal d’Ath Si Youcef o� les assaillants avaient assassin� deux personnes et se sont empar�s de 200 millions de centimes. Notons �galement, selon la m�me source, que les victimes ont reconnu leurs fusils, les bandits, eux, agissaient cagoul�s. Par ailleurs, la s�ret� de wilaya annonce l’organisation, dans le cadre de la c�l�bration de la semaine arabe de pr�vention, des journ�es portes ouvertes sur les s�ret�s urbaines et de da�ra ainsi que sur la S�ret� de wilaya. Cette manifestation, c�l�br�e sous le th�me “La s�curit� des pi�tons, devoir national et responsabilit� commune”, s’�talera du 4 au 10 mai. Plusieurs conf�rences seront anim�es � cet effet, notamment dans les �tablissements scolaires, par des cadres de la S�ret�, indique-t-on encore. B. T.

POLYCLINIQUE SBIHI
Une sage-femme sous mandat de d�p�t et le directeur sous contr�le judiciaire

On apprend, de source s�re, qu’une sage-femme de la polyclinique Sbihi est plac�e sous mandat de d�p�t et sept autres personnes parmi lesquelles le directeur de l’�tablissement sont sous contr�le judiciaire, poursuivies pour faux et usage de faux dans une affaire qui pourrait r�v�ler beaucoup d’autres plus graves. Ils s’agit d’un couple adoptif d’un enfant n� sous X qui a tent� avec la complicit� de la sage-femme, B. S., de la clinique Sbihi, de transformer ladite adoption obtenue par voie judiciaire en naissance. La m�re adoptive se serait faite hospitalis�e pour un accouchement fictif enregistr� comme une vraie naissance au niveau de l’�tablissement, selon nos sources, pr�cisant, par ailleurs, que l’affaire a �t� avort�e par une employ�e de l’�tat civil connaissant la pr�tendue m�re comme st�rile de longue date. Le d�clenchement d’une enqu�te par la police judiciaire a abouti au placement sous mandat de d�p�t de la sage-femme, principale accus�e, et � la mise sous contr�le judiciaire de sept autres personnes. Une affaire qui promet des rebondissements, selon la m�me source, qui laisse entendre que l’enfant adopt� est actuellement en France, probablement vendu � une autre famille, ce qui nous conduirait � un trafic d’enfants, chef d’inculpation nettement plus grave o� l’enqu�te en cours confirmerait ce qui n’est qu’une hypoth�se des enqu�teurs pour l’instant.
B. T.

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