La capitale des Aur�s, Batna, a abrit� un colloque international sur le syst�me familial et les droits de l’homme au sein de l’Institut de droit. Des conf�renciers provenant de l’Union europ�enne, d’Egypte et des universit�s alg�riennes se sont r�unis durant 3 jours du 26 au 28 avril 2005, pour exposer leurs th�ses et leurs points de vue en ce qui concerne le syst�me familial sp�cifique � la soci�t� musulmane avec une mise en valeur de droits de l’homme.
Ce colloque organis� par la facult� des sciences juridiques de l’universit� de Batna en collaboration avec l’Union g�n�rale de �tudiants alg�riens, UNEA, a drain� une foule �norme �valu�e � plus de 2000 personnes, ce qui a n�cessit� la mise en place d’un �cran g�ant dans un amphi � proximit� de celui o� se relayaient les divers intervenants. Les organes de presse nationale et m�me la cha�ne �trang�re MBC ont particip� d’une mani�re ou d’une autre � la r�ussite de ce colloque dont l’objectif primordial �tait tout simplement le rapprochement des id�es entre ceux qui sont pour l’application et le respect scrupuleux de la charia en ce qui concerne toute relation entre l’homme et la femme avec comme param�tre de base la fondation de foyer et l’organisation familiale, et ceux qui sont pour l’�galit� de l’homme et de la femme avec comme r�f�rence les conventions internationales des droits de l’homme. Les organisateurs de ce colloque ont r�ussi le pari de r�unir deux camps diam�tralement oppos�s en ce qui concerne le syst�me familial sp�cifique � la communaut� musulmane. Les conservateurs soutiennent que la charia est la source de l’organisation familiale en Alg�rie et que l’ijtihad n’a pas lieu d’exister face aux textes, ce qui implique que tout code de la famille initi� doit reposer essentiellement sur la loi islamique. De leur c�t�, les progressistes mettent en �vidence que le principe en lui-m�me est l’jtihad humain et qu’il pourrait contenir de erreurs d’appr�ciation d’o� la possibilit� d’�largir le champ et de permettre l’�galit� entre l’homme et la femme dans le cadre des relations familiales ce qui implique entre autres que le code de la famille peut s’inspirer des droits de l’homme pr�n�s de par le monde et qu’il n’y a pas de n�gligence des concepts religieux puisque l’ijtihad a sa place. De tels colloques sont plus que b�n�fiques, du seul fait qu’ils soul�vent des probl�mes d’actualit� qui int�ressent toute la soci�t� et qui permettent ainsi � tout un chacun d’avoir des visions plus larges.
Nasreddine Bakha

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