L’ambassadeur de France en Alg�rie, actuellement en visite officielle � l’int�rieur du pays, a �t� avant-hier l’h�te de la capitale de la steppe. Cette visite, qui rev�t un caract�re strictement priv�, sera sans doute l’occasion pour l’ex-m�tropole de mettre un point d’honneur � redorer le blason des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale sous la banni�re tricolore.
Pr�vu dans l’apr�s-midi, l'ambassadeur fera d’abord un d�tour par Laghouat pour les m�mes raisons, ponctu� par une br�ve vir�e � Aflou o� il devrait se rendre au chevet d’un v�t�ran de la guerre 39/45. Il est annonc� qu’ils s’agit d’une mission destin�e � la d�coration des Alg�riens mobilis�s � l’�poque pour combattre le nazisme et le fascisme. En ce qui concerne Djelfa, la c�r�monie de remise des m�dailles se tiendra jeudi matin, � l’h�tel El-Emir, aux frais de la paierie fran�aise et touchera cinq baroudeurs dont un se fera d�cerner sa distinction honorifique � titre posthume, une compensation tardive mais n�anmoins r�confortante sur le plan de la m�moire, les insignes comm�moratifs, selon toute vraisemblance frapp�s du sceau de la L�gion d’honneur.

La soci�t� civile entre en lice
Une d�l�gation forte d’une dizaine de personnes, � majorit� du troisi�me �ge, s’est rendue mardi au si�ge de la wilaya accompagn�e du chef de da�ra de Dar- Chioukh, afin d’interc�der aupr�s du wali suite � une mesure conservatoire prise par lui � l’encontre du P/APC de la m�me localit�. Le motif de cette mesure repose sur une saisine du procureur g�n�ral dans le cadre d’un d�p�t d’une plainte introduite par l’ex-P/APC d’ob�dience RND contre son neveu, l’actuel P/APC, qui, lui, appartient au FLN. Selon ce qui se dit en ce moment, les reproches porteraient sur de graves accusations � propos de la gestion de la commune, ce qui, somme toute, semble justifier la demande du parquet quant � la suspension du P/APC actuel. Pour l’instant, rien n’a filtr� sur ce sujet si ce n’est le fait incontournable juridiquement s’entend de mat�rialiser la saisine du parquet g�n�ral. Quant � la soci�t� dite civile, elle est loin d’appr�hender l’inamovibilit� d’une d�cision qui d�coule d’une instruction judiciaire lors d’investigations en cours en attendant de statuer sur l’action publique.

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