La tenue probablement de la derni�re conf�rence nationale des 48 directeurs de l’�ducation de wilaya pr�vue pour aujourd’hui sera l’une des plus palpitantes d’autant plus que le premier responsable de ce secteur compte s’�taler longuement sur les diff�rents probl�mes que rencontrent les enseignants dans notamment l’orientation et l’application de la r�forme du syst�me �ducatif.
Mohamed Djadi - Alger (Le Soir) - Pr�vu samedi, ce conclave a �t� report� � aujourd’hui, et ce, en raison du Conseil des ministres. Seront trait�s les points relatifs � la pr�paration des examens nationaux (bac, BEF et examen de 6�me) ainsi qu’� la r�forme de l’enseignement obligatoire (primaire et moyen) et surtout la r�forme de l’enseignement du secondaire, aux nouvelles mesures relatives � l’orientation et au passage aux classes sup�rieures des �l�ves et enfin aux grands chantiers de la prochaine rentr�e scolaire qui co�ncidera avec la troisi�me ann�e de la r�forme. Dans ce contexte, les sp�cialistes affirment que �les manuels scolaires ne sont toujours pas pr�ts au niveau des �tablissements dont les classes sont concern�es par la r�forme ou encore les dates de l’installation des classes de la 3�me ann�e �l�mentaire et 3�me ann�e du moyen. A l’�poque, les circulaires d’application arrivent sur les bureaux des directeurs de l’�ducation au mois de d�cembre, dit-on�. Aujourd’hui, il est temps de se consacrer pleinement, si on veut que la r�forme r�ussisse. Dans le cadre de la r�forme, la tutelle insiste sur l’enseignement obligatoire, � savoir que tout Alg�rien a le droit � l’�ducation et � la formation. Le droit est assur� par la g�n�ralisation de l’enseignement fondamental. L’enseignement est obligatoire �galement pour tous les enfants �g�s de six � seize ans r�volus, alors que l’�cole alg�rienne est charg�e de dispenser aux �l�ves : un enseignement de langue arabe leur permettant une ma�trise totale de l’expression �crite et orale. Cet enseignement, facteur important du d�veloppement de leur personnalit�, doit les doter d’un instrument de travail et d’�change pour s’impr�gner des diff�rentes disciplines et pour communiquer avec leur milieu. L’Etat garantit l’�galit� des conditions d’acc�s � l’enseignement post-fondamental sans autres limitations que les aptitudes individuelles d’une part, les besoins de la soci�t�, d’autre part. Par ailleurs, l’enseignement pr�paratoire qui n’est pas obligatoire actuellement chez nous est destin� aux enfants qui n’ont pas atteint l’�ge scolaire obligatoire qui est six ans. L’enseignement pr�paratoire est un enseignement de compensation qui pr�pare les enfants � l’entr�e fondamentale, et ce, en leur inculquant de bonnes habitudes pratiques, en favorisant leur d�veloppement physique, en faisant na�tre, en eux, le sens du d�vouement et l’amour de la patrie, en les habituant � l’effort et au travail de groupe.
M. D.

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