R�gions Centre : TIZI-OUZOU/ENIEM
Quel avenir ?


Le g�ant de l’�lectrom�nager sort toute son artillerie pour imposer son produit sur le march� national, r�pondre aux questionnements des consommateurs et clients potentiels sur tout ce qui a trait � la qualit�-prix de sa gamme, � travers toute la panoplie d’appareils se trouvant sur le march�. C’est l’une des raisons qui ont motiv� le fleuron de l’industrie nationale � organiser des journ�es portes ouvertes sur la climatisation.
Le climatiseur est consid�r� comme le troisi�me p�le en mati�re de productivit�, apr�s l’unit� froid et cuisson. Les normes de s�curit� et de respect de l’environnement ainsi que les prix, v�ritable point d’orgue de cette manifestation, auront focalis� la curiosit� et les interrogations des visiteurs � travers les stands de cette “minifoire”. Le charg� de communication, M. Na�t Djoudi, s’est �tal� � vanter le label de son entreprise, avant d’�lucider quelques param�tres caract�risant les deux mod�les de produits de climatisation, Split-system et Window, mis sur le march�. Pr�s de 10 080 climatiseurs sont produits annuellement. L’unit� tourne avec un effectif de 140 employ�s. Ce responsable confirme que l’entreprise est arriv�e � sortir de “son asphyxie financi�re” l’ayant paralys�e durant les ann�es 1990 et celle qui a pr�c�d� l’ann�e 2002. Elle a connu un essor productif �clatant en 2002 en �largissant aussi son r�seau de vente � travers le territoire national. La rigueur, la comp�titivit�, la collaboration et surtout le gel du d�couvert bancaire auront suffi pour booster l’approvisionnement et am�liorer la productionvente. Notre interlocuteur souhaite que la dette de l’entreprise soit totalement �pargn�e. Face � la concurrence, souvent “d�loyale”, caract�ris�e par les syst�mes du CKD, les droits de douane, l’Eniem est arriv�e, en d�pit de ces contraintes, � s’imposer sur le march� national, et ce, gr�ce aux concours de ses 200 agents r�partis sur tout le territoire national. Il n’en demeure pas moins que la stabilisation financi�re demeure l’un des objectifs principaux de l’Eniem pour lesquels elle devra se battre pour assurer sa p�rennit� et sa survie. Plus de 12 milliards de dinars sont sur le dos de l’entreprise, et malgr� cette dette qu’on imagine faramineuse, l’Eniem arrive � occuper 60 � 65 % des parts du march� pour les r�frig�rateurs et les cuisini�res, 40 % pour les climatiseurs et 30 % pour les sanitaires. Avec cette lourde archive qui impose les frais d’endettement, l’Eniem se targue aussi de d�gager des b�n�fices. Le charg� de communication avance des donn�es, on ne peut plus claires, sur la viabilit� de son entreprise. De l’ann�e 2001 � 2004, le chiffre d’affaires est pass� de 2,67 milliards de DA � 5,3 milliards de DA. Sachant que le gel de la dette n’est valable que pour l’ann�e 2002 et sans apports en devises, l’Eniem, avec ses 2 885 employ�s, le r��quilibre financier reste pr�caire, cons�quence de ses redevances annuelles qui p�sent un milliard de dinars d’int�r�ts vers�s � la banque. L’�tablissement ne se d�courage pas pour autant, si on s’inscrit, � l’horizon, avec l’adh�sion de l’Alg�rie � l’Organisation mondiale du commerce, avec comme principal avantage le respect des lois et r�gles du march�, un point dont l’Eniem a beaucoup souffert. M. Na�t Djoudi n’a pas manqu� aussi de rappeler que son entreprise, apr�s avoir b�n�fici� d’une certification ISO 2000 accord�e en 2002, attend un autre chantier, plus important, car touchant � l’environnement, qui sera mat�rialis� par une certification dite ISO 14 000 pour l’ann�e 2006. En attendant, l’Eniem se fixe comme objectif de maintenir et exploiter l’outil existant, continuer � am�liorer la qualit� des produits et les indications de gestion.
J. L. Hassani

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