R�gions Centre : BAC SPORTIF AU LYC�E AMIROUCHE
Une femme m�decin d�nonce “le comportement irrespectueux du proviseur”


Mme O. F., m�decin g�n�raliste relevant du secteur sanitaire de Tizi-Ouzou, exer�ant au sein d’une unit� de d�pistage scolaire (UDS) et affect�e au lyc�e polyvalent pour assurer la couverture m�dicale du bac sportif, vient de d�noncer dans un rapport adress� aux pouvoirs publics concern�s (le DSP, le directeur de l’�ducation) ainsi qu’au Syndicat des praticiens de la sant� publique un traitement qu’elle juge attentatoire “non seulement � ma personne mais � la corporation m�dicale dont je fais partie depuis deux d�cennies”, et ce, lors de l’exercice de sa mission de couverture m�dicale de la r�cente session du bac sportif au lyc�e polyvalent de Tizi-Ouzou, de la part du chef de cet �tablissement et du centre d’examen.
Dans ledit rapport enregistr� au niveau du service courrier de la Direction de l’�ducation en date du 14 mai 2005, le Dr O. F. estime que l’incident qu’elle qualifie de “grave” et cons�cutif au fait qu’elle eut protest� quant aux “conditions lamentables mises � ma disposition pour l’exercice de ma mission � savoir une table, deux chaises bancales, un matelas pos� � m�me le sol dans un terrain vague, sous un soleil de plomb et dans un brouillard de poussi�re hors de l’infirmerie de l’�tablissement et sans aucune intimit� pour les candidats mixtes”. Pour le Dr O. F., “les remontrances successives” par rapport � “mon retard” sont motiv�es par cette protestation adress�e au proviseur qui a fini par convoquer le m�decin dans son bureau o�, dira-t-elle, “j’ai eu � endosser ses remarques allant jusqu’� porter atteinte � ma personne”. Ce que la dame assimile � un harc�lement moral et psychologique s’est poursuivi le lendemain, 10 mai, deuxi�me jour de l’examen, selon les termes du rapport qui pr�cise que le proviseur a interdit au m�decin l’acc�s � l’�tablissement, suite “� mon arriv�e � 9 h 05 mn dans la cour de l’�tablissement”, �crit le m�decin qui stigmatise “la gestuelle indigne d’un responsable”, faisant allusion � la mani�re avec laquelle le proviseur lui signifia son renvoi de l’�tablissement, allant jusqu’� “me menacer d’appeler la police devant mon insistance � vouloir m’interposer � son refus”, �crira encore le Dr O. F. qui qualifie ce comportement “d’irrespectueux” et qui porte atteinte, selon elle, non seulement � “(sa) personne mais � la corporation m�dicale”, raison qui l’a pouss�e � adresser un rapport � la Direction de la sant� et au directeur de l’�ducation de la wilaya, et � saisir sa tutelle. Pour sa part, le proviseur que nous avons contact� au t�l�phone a refus� de donner sa version des faits. “Je n’ai rien � d�clarer”, nous dira-t-il.
A. M. S.

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