Des retards consid�rables dans la r�alisation des diff�rents projets du secteur de l’hydraulique compromettent plus que jamais la dynamique du d�veloppement socio�conomique dans la wilaya de Sa�da, avons-nous conclu � travers des sources diverses. En effet, la wilaya de Sa�da, qui b�n�ficie d’un fonds du Sud n’a pas encore tir� tous les dividendes de cette manne financi�re suppl�mentaire en raison de l’implantation de quatre de ses communes dans la steppe.
Et pour cause, les trois op�rations inscrites au programme au cours de l’ann�e 2004 ont amen� le pouvoir central � n’inscrire aucune op�ration nouvelle et au 1er janvier 2005, un reste � r�aliser d’un montant de 10.971.000 DA sur les 28.800.000 DA repr�sentant l’autorisation de programme (AP) initialement pr�vue, est � enregistrer. C’est dire que le taux de consommation des cr�dits qui est de 34% seulement est � lui seul un indicateur pertinent de la morosit� qui caract�rise ce secteur pourtant cens� jouer les premiers r�les en raison de sa relation avec l’am�lioration du cadre de vie des citoyens. A titre d’illustration, seulement 80% de la population sa�die (320.000 hab) est raccord�e au r�seau d’alimentation en eau potable (AEP) et � hauteur de 90% au r�seau d’assainissement. Pis, les besoins de la population sa�die en eau potable sont estim�s � 21 hm3/an alors que le volume distribu� n’est que de 17 hm3/an. Et pourtant 24 op�rations nouvelles ont �t� inscrites en 2004 dans le cadre du PCD � titre d’autorisation de programmes pour un montant de 66.747.000 DA soit 25,67% du budget total sachant que les cr�dits de paiement ont �t� de 520.722.000 DA dont 352.983.000 DA ont �t� consomm�s soit seulement 67,78% des cr�dits allou�s. En tout �tat de cause ce qui est valable pour le programme du Sud o� le PCD l’est davantage pour le sectoriel et les plans compl�mentaires et de relance �conomique. Car une seule constatation est � faire de l’avis de nombre observateurs. Le secteur de l’hydraulique est � la tra�ne du train du d�veloppement quand bien m�me il doit r�pondre aussi aux attentes l�gitimes des agriculteurs qui r�clament unanimement la r�alisation d’un barrage.
Abdelkader Ouedjedi

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