Actualit�s : SITUATION POLITIQUE
Le FFS remonte au front


�Comment croire � une possible auto-�valuation du r�gime vers la d�mocratie, la r�conciliation et le d�veloppement durable ?� s’interroge le FFS dans une d�claration tr�s virulente, rendue publique hier. Elle synth�tise la session extraordinaire du conseil national, �largie aux �lus qui s’�tait tenue la veille au si�ge du parti. Il y est d�peint un tableau noir de la situation socio�conomique du pays, des droits de l’homme et de la libert� d’expression.
Sa�da Azzouz - Alger (Le Soir) - La r�solution du parti d’A�t Ahmed contraste totalement avec le discours prononc� hier � l’Assembl�e populaire nationale, APN, par le chef du gouvernement et celui �r�current�du chef de l’Etat, mieux elle les d�ment. Le FFS qui affirme que notre �pays s’enfonce de plus en plus dans l’immobilisme politique, l’improvisation �conomique et la liquidation sociale� se demande quelle �cr�dibilit� accorder aux d�clarations du pr�sident de la R�publique quant � la �disponibilit� de l’Etat � œuvrer pour l’ouverture du champ politique, la relance de l’�conomie et la �construction� de la r�conciliation nationale quand les autorit�s �s’obstinent � refuser tout processus de sortie de crise et de r�habilitation politique�. Le parti d’A�t Ahmed d�nonce dans sa d�claration du 22 mai la r�apparition de �l’Etat stalinien� qui recourt � la r�pression et � l’instrumentalisation de la justice pour venir � bout de ce qui reste du champ d’expression et en finir avec les libert�s syndicales. �Ni les syndicats, ni les d�fenseurs des droits de l’homme, ni les �lus locaux, ni les citoyens qui osent contester ne sont �pargn�s par l’envie pathologique du pouvoir � dominer la soci�t�, soutient le FFS pour qui le harc�lement et les arrestations arbitraires des d�fenseurs des droits de l’homme, des journalistes, des syndicalistes et �les coups de force� contre les associations sont autant d'indications qui traduisent �la nature archa�que d’un syst�me incapable de se r�former�. Le recours aux �propositions financi�res de corruption � pour r�gler la question des �indus� �lus en Kabylie est, selon le FFS, une autre illustration de �la d�confiture institutionnelle et politique du pouvoir�. A propos de la dissolution des assembl�es locales de la Kabylie, qu’il qualifie �d’ill�gale �, le FFS r�it�re son �refus de marchander le mandat populaire� et pr�vient, tout en d�clinant sa responsabilit�, quant aux retomb�es �incontr�lables� d’une telle d�cision. Pour pr�venir tout risque de �r�animation violente� de la crise en Kabylie, le parti d’A�t Ahmed appelle ses militants, ses �lus et les citoyens � la mobilisation. Aux citoyens et � tous les acteurs de la soci�t�, il sugg�re de se mobiliser pour �imposer une alternative d�mocratique garante des respects des libert�s individuelle et collectives des Alg�riens�. Dans sa d�claration, le FFS d�nonce le chantage contre les syndicats et les travailleurs de l’�ducation. Il d�nonce �galement les arrestations et les intimidations dont sont victimes les militants et les �lus FFS dans certaines wilayas. Le FFS qui soutient que la flamb�e g�n�r�e par le prix du p�trole et pr�sent�e par les autorit�s comme �un exploit financier � n’a aucun impact positif sur les Alg�riens n’a pas manqu� d’exiger la lib�ration des journalistes et des militants politiques injustement incarc�r�s.
S. A.

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