Actualit�s : PR�VENTION ET GESTION DES CATASTROPHES NATURELLES
Comment tirer profit des technologies spatiales


Un s�minaire international de cinq jours sur �l’utilisation des technologies spatiales pour la pr�vention et la gestion des catastrophes naturelles � se d�roule depuis hier � l’h�tel Sheraton � Alger en pr�sence de quelque 120 experts et d�cideurs venus d’une cinquantaine de pays.
Cette rencontre scientifique, organis�e par l’Agence spatiale alg�rienne (ASAL) en collaboration avec le Bureau des affaires spatiales des Nations unies et l’Agence spatiale europ�enne (ESA), vise � mieux faire conna�tre aux utilisateurs nationaux et r�gionaux les possibilit�s qu’offrent les techniques spatiales dans la pr�vention et la gestion des catastrophes naturelles. La t�l�d�tection, le positionnement par satellite, les t�l�communications spatiales sont les instruments technologiques autour desquels seront d�velopp�es diff�rentes exp�riences d’aide � la pr�vention et de gestion des catastrophes naturelles. L’apport des technologies spatiales dans le domaine de la gestion des catastrophes naturelles s’est v�rifi� en Alg�rie lors du tremblement de terre du 21 mai 2003. En effet, juste apr�s la survenue de la catastrophe, la Protection civile alg�rienne a eu recours aux images satellites ayant permis une meilleure organisation des secours et des op�rations d’intervention. Pr�sent � cette rencontre, le colonel Mohamed Khellaf, membre de la Direction g�n�rale de la Protection civile (DGPC), a indiqu� que �les officiers de la Protection civile sont form�s � la t�l�d�tection par des professeurs d’universit�. Aussi, selon lui, �la Protection civile dispose de structures de pr�vention et travaille en �troite collaboration avec l’ASAL et le Centre de recherche en astronomie astrophysique et g�ophysique (Craag), alors que sur le plan op�rationnel une relation quotidienne existe entre la DGPC et l’Office national de m�t�orologie�. �Nous sommes condamn�s � travailler avec les instituions scientifiques pour mieux appr�hender les risques�, r�sume le colonel Khellaf. De son c�t�, Jean-Pierre Guignard, repr�sentant de l’ESA, a estim� que �l’ESA a pour mission d’apporter une assistance technique aux pays qui en font la demande et de les aider � exploiter nos produits � travers, entres autres, des formations, des s�minaires, etc.�. Plus explicite, M. Guignard a affirm� que �la mission de l’ESA n’est pas de fonder une communaut� d’utilisateurs dans la mesure o� les donn�es spatiales s’adressent � tous les utilisateurs possibles�. �Nous ne pouvons constituer une conf�d�ration de besoins�, ajoute ce sp�cialiste qui estime que �des pays comme ceux de la M�diterran�e qui ont des besoins communs et des risques catastrophiques similaires (tremblements de terre, feux de for�ts, inondations) peuvent se mettre ensemble afin de profiter au maximum des produits qu’offrent les diff�rents syst�mes d’information qui donnent beaucoup de donn�es�. Des donn�es dont l’utilisation � bon escient n�cessite la pr�sence d’informations r�gionales et un savoir-faire local. Il convient de pr�ciser que lors de cette rencontre scientifique les sujets principaux qui sont d�battus porteront sur l’apport des technologies spatiales dans le suivi, l’�valuation et la pr�vention des feux de for�ts, du risque sismique, des inondations, des risques acridiens et de d�sertification.
Lotfi M�rad

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