Nous avons appris � travers une correspondance adress�e au wali de Mascara en date du 16 mai et dont une copie nous a �t� transmise que les voitures jaunes ne rouleront plus � partir du 1er juin. Les chauffeurs de taxi des da�ras de Mohammadia, Sig, Tighennif, Bou-Hanifia, Ghriss et El-Bordj soit l’ensemble de la wilaya ont adopt� cette d�cision apr�s consultation et approbation par les diff�rents pr�sidents de sections syndicales des chauffeurs de taxi affili�s � l’UGTA.

Ils font �tat des difficult�s auxquelles ils font face lors des renouvellements des contrats “taxieurs”, d�tenteurs de “licence taxi”, ceci serait la revendication principale et l�, ils pointent du doigt les directions des transports et des imp�ts. Qu’en est-il au juste ? Il est exig� du taxieur de pr�senter un extrait de r�les attestant qu’il s’est acquitt� de ses redevances aupr�s des imp�ts et ceci, lors de l’enregistrement dudit contrat. Ceci n’aurait cours que dans la wilaya de Mascara, ce que r�cusera le directeur des imp�ts. Les contestataires font �galement �tat de non-respect des engagements pris par le directeur des transports et de relations inconvenantes avec les repr�sentants syndicaux de la corporation. Contact�, celui-ci nous d�clarera que la balle �tait dans le secteur des imp�ts et ajoutera que lors de la derni�re r�union avec les diff�rentes parties concern�es, il avait �t� arr�t� un �ch�ancier pour le paiement des arri�r�s en imp�ts par les taxieurs. D’autre part, il ajoutera que ces repr�sentants syndicaux avaient r�clam� l’installation d’une commission autonome qui sanctionnerait les taxieurs. Celle-ci se substituerait � l’administration en quelque sorte, tiendra- t-il � pr�ciser. N�anmoins, il nous fera savoir qu’une prochaine r�union devrait avoir lieu afin de tenter de d�samorcer la crise. Pour le directeur de wilaya des imp�ts, la pr�occupation majeure du secteur est de proc�der au recouvrement des arri�r�s des imp�ts. A ce propos, nous apprenons que l’ardoise serait de neuf milliards de centimes et les taxieurs avaient d�j� pr�c�demment d�bray� pour exiger son annulation. M. Meddeber

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