R�gions Est : MILA
Naissance de la F�d�ration nationale des forestiers


Dans un communiqu� adopt� lors d’une r�union tenue le 3 mars 2005, le comit� national provisoire de la F�d�ration nationale des forestiers et assimil�s (FNFA) �met en garde les personnes pr�tendant agir au nom de l’AFA (Association des forestiers alg�riens, cr��e au d�but des ann�es 1990, domestiqu�e par l’administration pour les besoins de la cause avant de s’auto-dissoudre une fois ses �missions accomplies�).
Contre toutes les activit�s ill�gales orchestr�es dans le but de contrecarrer les activit�s de notre f�d�ration et exprimer sa d�termination � leur faire face par tous les moyens l�gaux, invite les forestiers � faire preuve de vigilance, de mobilisation et d’engagement pour d�fendre leurs droits et accomplir leurs devoirs et d’œuvrer avec force et d�termination pour dynamiser la strat�gie de d�veloppement sectoriel et de contribuer avec efficacit� � la relance et la r�ussite des plans et programmes inscrits � l’actif de l’administration des for�ts et enfin, d’unifier les rangs et de renforcer les liens de solidarit�, de d�mocratiser la gestion des œuvres sociales et d’exiger la transparence dans son fonctionnement et de distinguer, afin d’�viter les erreurs du pass� entre ceux qui les ont servis avec loyaut� et fid�lit� et ceux qui les ont dup�s pour servir leur propre int�r�t et qui continuent dans la m�me logique �gocentrique�. Ainsi, apr�s l’am�re exp�rience de l’AFA, v�cue durant la d�cennie 1990, le vide et la subversion qu’elle a engendr�s au sein de la corporation, un moyen fondateur compos� essentiellement de cadres ayant occup� ou qui continuent d’occuper des postes sup�rieurs au sein de l’administration des for�ts, d�cident de passer � l’action pour briser ce statu quo impos� par certains. A cet effet, des membres fondateurs se sont r�unis le 25 janvier 2005 � Ben- Aknoun (Alger) avec pour but d’adopter conform�ment � la loi 90/31, les statuts de cette association � caract�re socioprofessionnel et de dimension nationale. Les membres fondateurs ont, � l’occasion, adopt� le projet portant organisation et fonctionnement des premi�res structures provisoires de la f�d�ration, en attendant l’installation de la Coordination nationale pr�paratoire du congr�s (CNPC). Une fois l’ensemble des coordinateurs r�gionaux et locaux mandat�s par la base des diff�rentes wilayas. Pour parer � toute d�pravation ou perversion des v�ritables missions qu’ils se sont assign�es, les fondateurs ont d�cid� de charger le comit� national provisoire (CNP) d’instaurer les crit�res les plus rigoureux, � m�me de prioriser l’int�grit�, la cr�dibilit� et les valeurs professionnelles et morales comme pr�alables fondamentaux � toute accr�ditation de participation au congr�s constitutif. Les responsables de cette nouvelle structure ont tenu, “par souci d’�clairer les uns et les autres, dans le but de lever toutes les �quivoques, les fausses interpr�tations ou autres r�serves ou r�ticences quelque part compr�hensibles ou sciemment entretenues et propag�es intentionnellement dans le but de nuire et faire capoter le projet � faire r�f�rence, aussi bien aux communiqu�s publics �manant des fondateurs, aux premi�res d�clarations qu’� l’essentiel des objectifs de la f�d�ration, clairement stipul�s dans l’article 3 des statuts et qui annoncent que ladite f�d�ration se doit d’axer ses efforts sur des missions d’int�r�t g�n�ral et de port�e nationale et pourquoi pas de dimension r�gionale et m�diterran�enne. Vouloir r�duire la cr�ation de cette f�d�ration aux objectifs strat�giques d’int�r�t national, � une ar�ne qui servirait d’espace d’affrontement c’est pr�cis�ment faire preuve d’�troitesse d’esprit. La situation difficile qui pr�vaut dans le secteur, faut-il le souligner, requiert travail, abn�gation, solidarit� et convergence d’efforts et d’id�es novatrices pour aspirer atteindre un tel niveau de perception, de d�veloppement et de dynamisation qui ne saurait s’accommoder ou composer avec l’incomp�tence et l’�gocentrisime �. Devant tant de pr�judices caus�s au patrimoine forestier dans un pays en proie � une d�gradation effr�n�e de la productivit� des terres, provoqu�e par l’�rosion acc�l�r�e du sol due � un d�boisement inqui�tant, l’avanc�e des d�serts, la destruction des �quilibres �cologiques d�j� pr�caires et fragilis�s, la sonnette d’alarme est d�j� actionn�e depuis fort longtemps, d’autant plus que, bureaucratis�e � outrance, l’Administration des for�ts a compl�tement d�vi� de sa trajectoire et de ses nobles pr�rogatives pour s’occuper de ce qui ne la regarde pas !
A. M’ha�moud

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