Actualit�s : OUYAHIA D�FEND LE BILAN �CONOMIQUE DU GOUVERNEMENT
Pas de recul sur les privatisations


Tr�s critiqu� par les d�put�s de tous bords au sujet du volet �conomique de son bilan, Ahmed Ouyahia l’a d�fendu hier en rappelant certaines �v�rit�s�. Pas de recul sur les privatisations, ni sur les augmentations des prix de l’�nergie, rappelant au passage que la lutte contre la corruption est loin d’�tre �une campagne passag�re� et s’�tonnant des propos tenus par le pr�sident du CNES.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Au cœur des interrogations des d�put�s, la question de la privatisation des entreprises a largement �t� �voqu�e par Ouyahia. Fort du soutien de la Centrale syndicale, il rappellera que les employ�s avaient compris qu’entre dispara�tre ou privatiser, le choix �tait ��vident�. A ceux qui lui reprochent de brader les entreprises, le chef du gouvernement a certifi� que des bureaux d’�tude alg�riens et �trangers planchaient sur le co�t des ventes avant la conclusion de toute transaction. Pour prouver que les privatisations �taient incontournables, le chef du gouvernement a attest� que les entreprises ayant �t� c�d�es � des particuliers n’avaient pas moins de 16 milliards de dinars de d�couvert, h�rit�s par les repreneurs. C’est en alignant les chiffres qu’Ahmed Ouyahia a implicitement r�pondu � Mohamed Mentouri, le pr�sident d�missionnaire du CNES, s’�tonnant que ce dernier parle de �pressions� et rappelant que 80 % de l’effectif de cette institution �tait compos� de cadres de l’Etat et r�mun�r� par ce dernier.
Les augmentations des prix in�vitables
Au cours des deux jours de d�bat, le pouvoir d’achat a occup� une place pr�pond�rante dans les interventions des diff�rents d�put�s. En r�ponse aux craintes formul�es, Ouyahia dira que le SNMG avait connu plusieurs augmentations et qu’en dehors de la tripartite, il n’�tait pas n�gociable. L’occasion pour le chef du gouvernement de �rassurer� ceux qui craignent pour la liquidation d’une grande partie des travailleurs de la Fonction publique : le statut sera bient�t pr�sent� et le licenciement des travailleurs n’est pas � l’ordre du jour pour l’heure. Aux d�put�s qui ont fait part de leur �tonnement de voir les prix de l’�lectricit� et du gaz augmenter, il dira clairement qu’entre une hausse brutale et celle graduelle, le gouvernement a opt� pour le second choix. En d’autres termes, ces hausses sont in�vitables…
�La lutte contre la corruption ira crescendo�

En r�ponse aux nombreux d�put�s qui l’avaient interpell� au sujet de l’affaire Khalifa et des scandales en s�rie qui �clatent ces derniers jours, le chef du gouvernement a affirm� que le krach de Khalifa Bank n’a �pas fini de livrer ses secrets�, pr�cisant que cette �affaire a lib�r� les esprits�. A ceux qui craignent que la chasse aux sorci�res ne soit qu’une �campagne d’assainissement temporaire�, Ouyahia a pr�cis� que �ce n’est pas une campagne, la lutte contre la corruption ira crescendo. Nous traiterons toutes les affaires qui nous tomberont sous la main�. A ce propos, des lois �radicales� sont en voie de pr�paration et concerneront notamment la contrebande.
Plus de contrats pour les Chinois

Evoquant le plan quinquennal, notamment le projet de r�alisation du million de logements, le chef du gouvernement a tenu � pr�ciser que si les chantiers octroy�s par l’AADL aux entreprises chinoises accusent du retard, c’est en partie � cause du manque d’effectif. Une instruction a d’ailleurs �t� donn�e pour que ces entreprises n’obtiennent plus de contrats en Alg�rie jusqu’� ce qu’elles apportent la preuve de leur efficacit�. Le manque de sable qui entrave la construction des logements sera, selon ses propos, contrecarr� par l’encouragement du concassage et de l’exploitation des carri�res. Les entreprises publiques seront les premi�res � donner l’exemple avant que d’autres ne suivent. Au cours de son intervention qui aura dur� plus d’une heure, le chef de l’ex�cutif aura fait l’�loge du plan quinquennal, r�pondu � ceux qui remettent en question les chiffres avanc�s et �prement d�fendu le programme quinquennal du pr�sident de la R�publique.
N. I.

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