Jalouse de sa place de premier fournisseur de l’Alg�rie, la France, qui a investi environ 34 millions d’euros via les diff�rentes entreprises, ne se garde pas d’�mettre des critiques au sujet du climat des affaires en Alg�rie. Le pr�sident de la Chambre fran�aise de commerce et d’industrie (CFCIA) a estim� hier que le �flou� qui entoure le contr�le des changes est l’un des principaux obstacles.
Nawal Im�s - Alger (Le Soir) - Se plaignant d’absence de visibilit� et de d�lais �trop longs�, M Michel de Cafferelli a indiqu� que la CFCIA avait d�j� saisi la banque d’Alg�rie afin d’obtenir des clarifications � ce sujet. �Certaines entreprises attendent deux ann�es avant d’avoir le feu vert de la Banque d’Alg�rie pour transf�rer leurs b�n�fices en France.� Une note portant sur le contr�le de change et la convertibilit� du dinar, datant de mars 2001, stipule pourtant que �les investissements �trangers en Alg�rie b�n�ficient du transfert des b�n�fices nets. Ce transfert est autoris� par le contr�le des changes de la Banque d'Alg�rie dans un d�lai ne d�passant pas soixante (60) jours, � compter du d�p�t de demande de transfert�. Selon un s�nateur pr�sent au forum d ’El Moudjahid, pour la seule ann�e 2004, la Banque d’Alg�rie a autoris� le transfert de pas moins de 1 million 200 000 euros. Un chiffre qui n’�tait visiblement pas � la disposition de M. Cafferelli. Les griefs de ce denier ne s’arr�tent pas l�. Il �num�rera, alors, l’indisponibilit� et la chert� du foncier, les lenteurs au niveau des banques, les retards dans l’acheminement des marchandises � partir du port, le syst�me judiciaire, l’absence de statistiques fiables sur les indicateurs �conomiques et les difficult�s que rencontrent la main-d’œuvre qualifi�e �trang�re � s’installer en Alg�rie. Au sujet des privatisations, il dira que les entreprises fran�aises sont int�ress�es et attendent �plus de clarifications � ce sujet�. En d�pit de ces �reproches�, le pr�sident de la CFCIA s’est dit fier de la place qu’occupe son pays. Le volume des �changes entre les deux parties avait atteint en 2004 4,2 milliards. Les Fran�ais approvisionnent � hauteur de 25% le march� alg�rien, il s’agit de produits de consommation, de voitures, de biens d’�quipement ou de m�dicaments. Fort de ces statistiques, l’invit� du forum dira que �la frilosit� ne r�siste pas aux chiffres�. Et d’ajouter que la forte pr�sence des entreprises fran�aises � la 38�me �dition de la Foire internationale d’Alger est un signal fort. Cette ann�e elles seront en effet quelque 400 entreprises � occuper les 7000 m�tres carr�s impartis � la France. �La FIA constitue un �v�nement tr�s attractif pour les entreprises fran�aises. En termes de participation collective, cet �v�nement est class� num�ro un par les op�rateurs fran�ais. � Pour cette ann�e, la CFCIA promet un stand aux couleurs �made in Bladi� avec un design fait par des intervenants locaux.
N. I.

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