Actualit�s : ELECTRICITE ET GAZ
Les prix ont augment� !


Les tarifs � la consommation de l’�lectricit� et du gaz augmenteront de 4,9% � 10,5% selon les cas, � partir d’aujourd’hui mercredi 1er juin 2005. Une augmentation des tarifs de l’�nergie annonc�e hier par la Commission de r�gulation de l’�lectricit� et du gaz (Creg) dans un communiqu� transmis � l’APS.
Ce communiqu� pr�cise que � la Creg a pris, lors de la session de son comit� de direction, tenue lundi, une d�cision de r�ajustement des tarifs de l'�lectricit� et du gaz, � la suite d'une demande introduite par Sonelgaz''. Cette d�cision porte, en fait, sur une augmentation des tarifs de l’�lectricit� de 4,9% pour les clients basse tension (dont les m�nages), 9,5% pour les clients moyenne tension (PME-PMI) et de 10,5% pour les clients haute tension (essentiellement les industriels). En ce qui concerne le gaz, les m�nages verront leur facture augmenter �galement de 4,9% alors que pour les clients moyenne et haute pression (industriels et PME), la hausse est fix�e invariablement � 9,5%. La Creg annonce que des augmentations, de m�me niveau, des prix de cession de l’�lectricit� et du gaz sont d’ores et d�j� programm�es � compter du 1er d�cembre prochain. Ce faisant, ces augmentations, r�pondant � ses dol�ances, doivent permettre � Sonelgaz, selon la Creg, de �disposer des ressources financi�res pour la r�alisation des investissements importants n�cessaires � la satisfaction de la demande en �lectricit� et en gaz dans de bonnes conditions de qualit� de service, et �galement de faire face � la hausse du prix de ses achats de gaz naturel�. Et ce communiqu� de pr�ciser que cette d�cision est prise conform�ment � la loi 02-01 du 5 f�vrier 2002 sur l’�lectricit� et la distribution du gaz par canalisation qui � attribue � la Creg, organisme de r�gulation ind�pendant et autonome, entre autres missions, celle de fixer les tarifs de l'�lectricit� et du gaz�. Pour cela, la Creg applique la m�thodologie d�finie par le d�cret ex�cutif du 18 mai 2005 relatif � la r�gulation des tarifs et � la r�mun�ration des activit�s de transport et de distribution de l'�lectricit� et du gaz. D�j�, le P-DG de Sonelgaz, Noureddine Bouterfa, avait, r�cemment, annonc� la couleur, en pr�voyant de fortes augmentations des prix de l’�lectricit� en 2005-2006 et qui toucheront, selon lui, principalement les industriels. Ainsi, il avait �voqu� une hausse de 5% en 2005, une autre similaire en 2006 et de moindre niveau (entre 1 et 2%) annuellement par la suite. En outre, le chef du gouvernement avait affirm�, lors de son intervention devant les membres de l’APN, que les hausses des carburants, de l’�lectricit�, du gaz et de l’eau, se poursuivront. Certes, ces augmentations des prix de l’�nergie seront progressives et d�cid�es sur la base de la n�gociation entre Sonelgaz et la Creg. Cette derni�re qui se pr�vaut de d�fendre les int�r�ts des consommateurs, les prix de l’�nergie pour les m�nages devant �tre les plus bas, et de veiller � ce que les co�ts r�els soient bien refl�t�s dans les co�ts affich�s par les producteurs. Il est vrai aussi que les prix de vente de l’�lectricit� en Alg�rie sont les plus bas au niveau du Bassin m�diterran�en. N�anmoins, cette augmentation de l’�nergie qui aura des r�percussions sur les m�nages et la client�le r�sidentielle m�me si les hausses d�cid�es sont relativement moindres. N�anmoins, ces augmentations, variables selon la nature des entreprises auront un impact important sur les entreprises tant publiques que priv�es qui consomment 80% de l’�nergie. A ce propos, Slimane A�t-Yala, P-DG de Bya Electronic, une entreprise bas�e � Oran, contact� hier, a estim� que cette augmentation qui touche toutes les entreprises et notamment celles dont les �quipements et machines consomment beaucoup d’�nergie, se traduira par un co�t lourd � prendre en charge. En fait, le P-DG de Bya Electronic a craint une perte irr�m�diable des avantages comparatifs de l’�conomie alg�rienne, dont le co�t nagu�re moindre des prix de l’�nergie de base. Et des avantages dont les d�cideurs alg�riens n’ont de cesse, pourtant, de se pr�valoir dans leur qu�te des investissements �trangers et autres invites adress�es aux entreprises �trang�res.
Ch�rif Bennaceur



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http://www.lesoirdalgerie.com/articles/2005/06/01/article.php?sid=23889&cid=2