Actualit�s : CENTRE INTERNATIONAL DE HAUTES �TUDES AGRONOMIQUES MEDITERRANEENNES
Harmonisation des dipl�mes en perspective


La lutte antiacridienne reste une des priorit�s du d�partement de Barkat. Les r�percussions de cette invasion durant l’ann�e derni�re ont mobilis� des moyens colossaux. M�me si durant cette saison les essaims de criquets ne sont pas en Alg�rie, il n’en demeure pas moins que le danger n’est pas �cart�. La recherche doit �tre primordiale.

�J’avais �mis le souhait de voir le Ciheam (Centre international de hautes �tudes agronomiques m�diterran�ennes ndlr), dans le cadre de la solidarit� r�gionale, s’engager de fa�on cons�quente dans les activit�s de recherche pour la lutte pr�ventive contre les fl�aux naturels, notamment le criquet criquet p�lerin�, a d�clar� le ministre de l’Agriculture et du D�veloppement rural, Sa�d Barkat, lors de l’inauguration des travaux de la 112e session du conseil d’administration du Centre international de hautes �tudes agronomiques m�diterran�ennes (Ciheam), hier, � la R�sidence El-Mithak. �Si les efforts consentis pour le d�veloppement agricole incombent en grande partie aux pays de la rive sud de la M�diterran�e, la lutte contre les fl�aux ravageurs devrait mobiliser l’ensemble des pays des deux rives de notre lac de paix qu’est la mer M�diterran�e�, a ajout� le ministre. Le Ciheam cr�� le 21 mai 1962 � la suite d’un accord entre les gouvernements de sept pays du sud de l’Europe (Espagne, France, Gr�ce, Italie, Portugal, Turquie et Yougoslavie) a pour objectif de �donner un enseignement compl�mentaire tant �conomique que technique et de d�velopper l’esprit de coop�ration internationale parmi les cadres de l’agriculture des pays m�diterran�ens � . Conform�ment � cette mission, le Ciheam s’est progressivement ouvert � partir des ann�es 1980 � d’autres pays du Bassin m�diterran�en. L’Alg�rie y a adh�r� en 1986. �Sur les cinq derni�res ann�es universitaires dans les quatre instituts agronomiques m�diterran�ens (Iam) du Ciheam (Bari, Chania, Montpellier, et Saragosse ndlr), on compte 250 stagiaires alg�riens, dipl�m�s du Ciheam et plus de 500 stagiaires qui ont particip� aux diff�rents cycles courts sp�cialis�s de formation continue�, a indiqu� le pr�sident de cette organisation r�gionale intergouvernementale, M. Mou�n Hamz�. Ce dernier a soulign� que �le centre s’est engag� r�solument dans la mise en œuvre des dispositions pr�vues dans le cadre du processus de Bologne pour les formations dispens�es dans ses quatre Iams et c’est avec une grande satisfaction que nous avons pris connaissance du d�cret pris par votre gouvernement le 6 avril dernier d’ins�rer �galement dans ce processus les cursus alg�riens�.Dans cet ordre d’id�es, il a annonc� qu’�au printemps 2006 un s�minaire sur les politiques de mise au standard des formations sup�rieures en M�diterran�e sera tenu en Alg�rie. En effet, une harmonisation des dipl�mes permettrait de multiplier les �changes et la mobilit� des �tudiants et des professeurs et contribuerait davantage � d�velopper aupr�s des nouvelles g�n�rations si nombreuses dans les pays du pourtour m�diterran�ens l’esprit de coop�ration internationale souhait� par les fondateurs du centre�. Au cours de cette r�union, tenue pour la premi�re fois en Alg�rie et � laquelle ont assist� les treize d�l�gu�s des pays membres du Ciheam, il a �t� d�battu du devenir de l’enseignement agricole dans le Bassin m�diterran�en et le renforcement des capacit�s du centre en mati�re de moyens de communication modernes. Meriem Ouyahia

 

100 000 exploitations agricoles bancables
En marge de l’inauguration des travaux du Ciheam, Sa�d Barkat a d�clar� que 100 000 exploitations agricoles sont bancables. Ces exploitations sont ainsi solvables et devraient voir leurs dossiers recevoir un avis favorable de par les banques. Reste que ces derni�res sont ainsi �frileuses � pour accorder des cr�dits aux agriculteurs. C’est pour mettre un terme � cette situation que le ministre, � partir de Sa�da, avait annonc� la cr�ation avant la fin de l’ann�e 2007, sur d�cision du pr�sident de la R�publique, d’une banque agricole qui soutiendrait les fellahs en leur octroyant des pr�ts sans int�r�t. Interrog� sur l’aspect de cet organisme financier, Barkat a d�clar� qu’il n’est pas ministre des Finances. Ainsi, la question n’est toujours pas tranch�e, � savoir si la BADR reviendra � sa vocation premi�re ou bien une nouvelle banque sera cr��e pour ce secteur. �Des cr�dits bonifi�s seront accord�s aux agriculteurs et d’autres m�canismes seront mis en place�, a ajout� le ministre. M. O.

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