Comme chaque ann�e en cette date du 1er juin, l’on c�l�bre la Journ�e de l’enfance. Le temps d’une circonstance, cette frange de la soci�t� aura droit au chapitre.

Le programme officiel est-il vrai vari� et les enfants seront � la une. Des associations ont �galement f�t� l’�v�nement. Mais se pr�occupe-t-on des enfants le reste de l’ann�e ? Ces associations dites de protection de l’enfance agissent-elles comme il se doit pour prendre en charge les pr�occupations de celle-ci ? Dans une ville comme Mascara, les �lus et la soci�t� civile sont beaucoup plus pr�occup�s par ce qui a trait aux attributions de logements, de lots de terrain... alors que ces enfants, les hommes de demain sont des laiss�s-pour-compte. Les manifestations culturelles ou sources cr�atives organis�es par la Maison de la culture ces derni�res ann�es attirent les bambins qui y affluent en nombre. Cela d�note cette absence de distractions dans une cit� de plus de 100 000 habitants qui devait avoir son parc d’attractions. Mais ceci est rest� lettre morte. Heureux comme ces enfants dont la condition sociale des parents leur permet de faire une vir�e vers Oran et qui raconteront � leurs camarades qu’ils ont �t� au man�ge, c’est vous dire que c’est une enfance frustr�e de loisirs que celle de Mascara. C�t� protection, parlons-en justement. Combien sont-ils � avoir abandonn� les bancs de l’�cole dans un pays o� la scolarisation est obligatoire. Ils se retrouvent devant les march�s, condition sociale aidant, � vendre n’importe quoi pour gagner quelques sous. Ya-t-il une strat�gie pour enrayer le travail au noir quand des commerces font travailler impun�ment des mineurs. Ajoutons � cela la non-protection des enfants scolaris�s contre les fl�aux de toutes sortes, l’on observe le silence quand des vendeurs � la sauvette s’installent devant les lyc�es pour �couler leurs cigarettes quand il ne s’agit pas de psychotropes. L’on se tait �galement quand des agressions sexuelles sont commises au lieu d’en d�battre et casser des tabous. Et puis et puis... il s’agit de moult dangers auxquels fait face l’enfance que seule une strat�gie coh�rente des pouvoirs publics pourrait pr�venir. M. Meddeber

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