R�gions Centre : TIZI-OUZOU/P�CHE
Promesses et perspectives


Le secteur de la p�che conna�t d’importants changements et se pr�pare � en subir d’autres capables de lui faire jouer le r�le �conomique et social correspondant � l’�tendue du littoral, � celle de la surface marine et aux estimations �lev�es du potentiel halieutique.

La d�limitation des zones de p�che, l'�laboration des cartes maritimes avec l’�dition sp�ciale p�che, la r�habilitation, le renforcement et la modernisation de la flottille, l’introduction de l’aquaculture et de la p�che continentale, le d�veloppement de la formation, l’encouragement des investisseurs sont, en effet, de nature � transformer le secteur et amplifier apport � l’�conomie nationale. Parmi les projets r�alis�s, dans le cadre du programme de relance �conomique, au nombre 1212, on d�nombre neuf petits m�tiers de 4, 80 m, deux autres de 10 m et un chalutier. Sur la totalit� des autres projets en cours de r�alisation, on compte 6 sardiniers, 3 petits m�tiers de 4, 80, 7 chalutiers, une ferme aquacole, 2 stations de ravitaillement en carburant au niveau du port d’Azeffoun, une poissonnerie, 3 camions frigorifiques, la r�ception d’au moins 12 d’entre eux est annonc�e pour la fin de cette ann�e si l’on croit les indications de la direction de la p�che et des ressources halieutiques (PRHD) qui a organis� un point de presse pour faire conna�tre les mutations en cours dans le secteur. Le port d’Azeffoun, qui est achev� � 98 %, dira le directeur de la p�che, en parlant de l’infrastructure, peut recevoir un bateau de commerce de 3000 t, 5 chalutiers, 15 sardiniers et 30 petits m�tiers. On rel�ve �galement 48 cases de p�cheurs, une halle de vente de 480 m2 non encore op�rationnelle, une chambre froide, un atelier de r�paration navale et une station de ravitaillement en carburant doivent y �tre implant�s au cours de cette ann�e. Ce port qui est d�clar� achev� depuis plusieurs ann�es tra�ne encore 99 m3 � draguer et d’autres difficult�s avec l’entreprise de gestion des ports de B�ja�a qui ne constituent pas un obstacle � la pleine utilisation du port par les p�cheurs. Il est d’ailleurs d’ores et d�j� satur� en petits m�tiers, selon la m�me source. Disposant d’un terre plein de 6 ha, le port d’Azeffoun est pr�t � recevoir des investissements n�cessaires en aval et en amont � la p�che. Dimensionn� pour 2 chalutiers, 5 sardiniers et 20 petits m�tiers, le port de p�che et de plaisance de Tigzirt qui a connu beaucoup de retard dans les travaux de r�alisation confi�s � Meditram semble red�marrer du bon pied ces derniers temps, toujours selon le conf�rencier. La ferme aquacole d’Azeffoun a surmont� ses difficult�s de d�marrage, selon le m�me responsable qui �value l’installation des hangars � 60 %. Quant aux trois plages d’�chouage de 40 petits m�tiers chacune, leur lancement est annonc� pour le courant de cette ann�e � Iflissen, A�t Chaffa et Mizrana. La wilaya de Tizi-Ouzou peut multiplier par six sa production actuelle de 1400 t/an en tenant compte de son potentiel halieutique, estim� � 26 262 t et de la norme consistant � limiter le pr�l�vement � un tiers de la biomasse, soit 8 754 t/an. C’est l’objectif apparemment du minist�re qui en plus de tout ce qui a �t� signal� plus haut a fait dresser des cartes d�limitant les zones de p�che c�ti�re, inf�rieures � 6000 miles marins, au large, entre 6000 et 20.000, hauturi�re au-del� de 20.000 milles marins, zone r�serv�e aux navires arm�s et �quip�s pour la grande p�che. Ces cartes et cette d�limitation des zones p�che permettent une exploitation sans prospection ; elles ont l’avantage du gain de temps, de la r�duction des risques et des co�ts et auront pour cons�quence d’augmenter consid�rablement la production halieutique, d’apr�s les explications des responsables de ce secteur. Au-del� de ce qui pr�c�de, il convient d’ajouter l’identification des sites aquacoles pouvant contribuer � l’augmentation de la production, les barrages de Taksebt, de Djebla, de Dr�a-El- Mizan, de A�n Zaouia, de Tizi- Gheniff sont consid�r�s par un bureau d’�tudes allemand comme id�aux pour l’installation de fermes aquacoles d’�levage extensif, 2 sites dans la commune d’A�t-Chaffa, 1 autre dans celle de Iflissen et 1 � Tigzirt, sont recommand�s pour la production de moules. M�me les retenues collinaires sont int�gr�es dans les infrastructures visant � d�velopper la production. L’organisation de la profession, dot�e, d�sormais, d’une chambre sp�cialis�e et la formation de plusieurs promotions de capacitaires, de patrons et de simples marins. Les promesses et les perspectives de la p�che sont � la hauteur des besoins de la wilaya en produits de la mer inabordables, hormis la sardine, en raison de la faiblesse de la production actuelle et de la sp�culation qui l’entoure. B. T.

1600 accidents du travail dont 16 morts en 2004

1600, c’est le nombre d’accidents du travail enregistr�s en 2004 � Tizi-Ouzou contre 1419 en 2003, les d�c�s cons�cutifs � ces accidents, durant les deux pr�c�dentes ann�es, se chiffre respectivement � 32 deux et � 16. Le secteur du b�timent enregistre � lui seul le taux de 25 %. En d�pit de la satisfaction qu’il a manifest�e en raison de la courbe descendante prise par les chiffres en 2004, accr�ditant d’un bonus les r�cents amendements l�gislatifs qui ont, selon lui, permis cette baisse, l’inspecteur r�gional du Travail de la wilaya de Tizi-Ouzou n’a pas manqu� d’attirer l’attention des personnes physiques ou morales concern�es (employeurs, syndicats...) sur le d�ficit de pr�vention des accidents et des maladies en milieu professionnel. Cette probl�matique des accidents du travail et des maladies professionnelles ainsi que la couverture sociale des travailleurs a constitu� le th�me de la journ�e d’information organis�e dans la journ�e du lundi 30 mai par l’inspection r�gionale de la wilaya de Tizi-Ouzou. L’objectif assign� � cette rencontre est de sensibiliser et d’informer les diff�rents intervenants (employeurs, syndicalistes, comit�s de participation, unions professionnelles, organismes de s�curit� sociale...) concern�s par les probl�mes de s�curit� sociale, la s�curit�, la sant� et l’hygi�ne dans le travail. Les communications pr�sent�es par les cadres de l’inspection r�gionale du Travail ont mis l’accent sur l’aspect l�gislatif ainsi que sur les r�cents amendements apport�s � l’arsenal l�gislatif qui renforce les pr�rogatives des organismes et des institutions charg�s du contr�le et de cœrcition. La finalit� est d’asseoir plus de rigueur et d’obligations des assujettis (entendre employeurs) en mati�re de s�curit� sociale. Amener les employeurs, en premier lieu, au respect de l’hygi�ne et de la s�curit� et de la sant� dans le domaine professionnel. “La s�curit�, l’hygi�ne et la sant� (� travers les commissions de s�curit� et d’hygi�ne) doit constituer l’un des aspects du management de l’entreprise”, dira M. Lakhal, inspecteur r�gional du travail. M. Chebli insistera, pour sa part, sur la n�cessit� de mettre en place des plans de s�curit� en entreprise. Un intervenant au sein des organes de pr�vention pour pr�venir et limiter les risques d’accident. La m�decine du travail doit recouvrer son importance, “de nombreuses entreprises et administrations publiques ne proc�dent pas aux contr�les p�riodiques institu�s par la l�gislation du travail”. A. M. S.

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