�galement appel�e “maladie des mains sales” ou “diarrh�e du voyageur ou, plus po�tiquement encore, “danse azt�que”, “complainte de l’�t�”, “ventre �gyptien”, “toilette de Hong Kong”, “galop grec” ou “course du touriste”, la tourista est une diarrh�e infecieuse contract�e par les intestins d�licats des Occidentaux, surtout lorsqu’ils voyagent au contact des populations locales ou qu’ils ont tout simplement d�j� souffert de pathologies digestives.
Bien que la seule modification des habitudes alimentaires soit parfois suffisante pour d�clencher ces perturbations intestinales, la tourista ne se contracte g�n�ralement pas dans tous les pays. L’Am�rique latine, l’Afrique et l’Asie du sud-est sont des destinations “� risques”. La tourista se reconna�t � certains sympt�mes sp�cifiques tels que malaises, douleurs diverses et notamment abdominales, fi�vres, fatigue, frissons, anorexie, naus�es, vomissements et bien s�r dysenterie souvent accompagn�es de selles glaireuses et/ou sanglantes. Le germe le plus fr�quemment responsable de cette affection d�sagr�able mais le plus souvent sans grande gravit�, est Escherichia coli. Mais d’autres microbes et m�me quelquefois certains virus peuvent �galement la provoquer. Il arrive m�me que l’analyse ne r�v�le aucun germe particulier et que la cause de la tourista puisse alors �tre attribu�e � la simple rupture des habitudes alimentaires, voire � des troubles psychologiques.
* Les pr�cautions hygi�niques
Les conseils que l’on donne pour �viter la tourista sont l�gion, � tel point qu’ils appara�traient finalement contraignants au point de g�cher les vacances si on les prenait tous en consid�ration. Il convient naturellement avant tout de surveiller son alimentation en �vitant rigoureusement les crudit�s r�gionales, en pelant soigneusement tous les fruits, en cuisant longuement les aliments et surtout la viande, en ne buvant que des boissons encapsul�es ou bouillies, mais surtout en se lavant syst�matiquement les mains avant de manger ou de sortir des toilettes. Certains aliments sont tout particuli�rement redoutables, comme la viande hach�e, les œufs insuffisamment cuits ou les sauces � base d’œufs, les cr�mes glac�es, les poissons et crustac�s, les gla�ons et le lait. Enfin, quelques autres comportements touristiques sont � �viter, comme de se baigner n’importe o� ou de rester trop longuement expos� � la chaleur.
* La pr�vention naturopathique
La formule pr�ventive la plus connue, en mati�re de tourista, est pleine de bon sens et m�rite d’�tre rappel�e : “bouillir, cuire, peler ou s’en passer”. Au-del�, quelques notions de naturopathie s’av�reront utiles, et tout d’abord la n�cessit� de boire beaucoup, c’est-�-dire entre deux et trois litres d’eau en bouteille par jour, �ventuellement additionn�e de quelques gouttes d’huile essentielle de citron. Il est aussi recommand� de se laver les dents avec de l’eau en bouteille. Bien s�r, boire de temps � autre un bon th� vert confectionn� avec une eau soigneusement bouillie n’aurait rien d’interdit, mais on �vitera malgr� tous les sp�cialit�s locales comme les caf�s au lait ou tisanes insuffisamment bouillies. Rien n’interdit, non plus, d’emporter de l’argile et du charbon v�g�tal, dont on fera une cure � raison d’une cuill�re � caf� d’argile dans un verre d’eau le matin, et d’une cuill�re � soupe de charbon le soir au coucher.

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