Actualit�s : BOUMERDES
30 mois de prison requis contre l’ex-maire de A�n-Taya


Le procureur de la R�publique de Boumerd�s a requis, lors du proc�s qui s’est d�roul� mardi dernier, une peine de trente mois de prison ferme contre l’ex-maire de la ville de A�n-Taya M. Sadaoui Ahmed, qui a �t� �lu sur la liste du parti de M. Ouyahia, le RND en l’occurrence. La m�me peine a �t�, par ailleurs, demand�e par le parquet contre S. Souhila, ex-directrice du secteur sanitaire dans l’affaire de d�tournement du foncier qui remonte, rappelons- le, � 1998.
Selon les termes de l’accusation, il est reproch� aux deux mis en cause les d�lits de “dilapidation de biens publics, destruction de biens publics et falsification de documents officiels”. Il est question dans le dossier de l’accusation de falsification du plan cadastral en vue de s’emparer d’une parcelle de terrain de 3 260 m2 situ�e dans l’enceinte de l’h�pital. Pour s’approprier ce terrain, les accus�s ont mis, selon l’enqu�te, un stratag�me consistant pour l’APC de A�n-Taya de revendiquer la propri�t� en premier lieu, et ce, en faisant valoir de faux documents. Le secteur sanitaire, le vrai propri�taire, s’est d�sist�. Le mur de protection de l’h�pital fut alors d�truit et le terrain r�cup�r� a �t� int�gr� � l’ancien lotissement mitoyen avec l’h�pital. Par la suite, le partage s’est effectu� en 16 lots � b�tir, le P/APC et l’ex-directrice se sont adjug�s deux lots chacun, de m�me que des magistrats, r�voqu�s depuis, des hauts responsables des institutions de l’Etat avaient b�n�fici� de cette aubaine en toute ill�galit�, estime le parquet. Le verdict de cette affaire est attendu pour le milieu de la semaine en cours. La population de A�n-Taya s’attend � ce que les autorit�s hospitali�res r�agissent face au d�pouillement du patrimoine hospitalier. Rappelons que l’ex-maire de A�n-Taya a �t� jug�, il y a quelques semaines, dans le m�me tribunal et par le m�me juge qui �tait d’ailleurs �tonn� de le revoir aussi rapidement pour une autre affaire dont les faits se rapportent � des menaces, coups et blessures volontaires. Il s’en �tait pris, en effet, au directeur de l’�cole primaire Mouloud- Feraoun de la ville. A l’aide d’une arme � feu, il avait expuls� manu militari ce dernier et son �pouse d’un logement qu’occupait un enseignant lequel l’avait abandonn� auparavant.
Abachi L.

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