Actualit�s : AMNISTIE G�N�RALE
La Cnag g�le ses activit�s


La Commission nationale pour l’amnistie g�n�rale (Cnag) g�le ses activit�s. Cette annonce a �t� faite jeudi dernier dans un communiqu� �manant de cette structure et sign� par son pr�sident Abderrezak Isma�l. Cr��e le 2 d�cembre 2004, soit quelques jours apr�s le discours prononc� par le pr�sident de la R�publique � la veille de la c�l�bration du 50e anniversaire du d�clenchement de la R�volution, la Cnag n’a pu faire face � sa crise interne.
Sans faire allusion � la vague de contestations et � la guerre de clans qui a secou� cette commission, le pr�sident du Parti du renouveau alg�rien (PRA), Abderrezak Isma�l �crit : “Vu le chaos qui r�gne sur la sc�ne politique et que tout le monde parle au nom de la Cnag faisant du tort � cette noble initiative, la commission a d�cid�, apr�s la r�union de son bureau national et ses membres fondateurs, le gel imm�diat de toutes ses activit�s sur le territoire national “. Ceci, “jusqu’� ce qu’il ait un agr�ment officiel et l�gal d�livr� par le minist�re de l’Int�rieur”, souligne le communiqu�. “Ainsi, le pr�sident de la Cnag, Abderrezak Isma�l, d�gage toute sa responsabilit� de toutes actions qui se feraient au nom de la commission ayant stopp�e ses d�marches le 9 juin”, ajoute le r�dacteur de ce document. Cette d�cision intervient juste apr�s les d�clarations d’Ouyahia devant le S�nat. Il a, encore une fois, remis les pendules � l’heure s’agissant de cette commission. “Certaines personnes portent pr�judice � la r�conciliation nationale.” Sans ambages, il accusera ses membres de d�tournements. “Des instructions ont �t� donn�es pour les stopper. Des poursuites judiciaires auront lieu car ils ont b�n�fici� d’argent pour faire la promotion de l’amnistie g�n�rale”, affirme le chef du gouvernement. Et d’ajouter : “Ces personnes ont tromp� et se sont jou� de personnalit�s historiques.” Au fait, l’ancien pr�sident de la R�publique, Ben Bella, a �t� �lu pr�sident honorifique de la Cnag. Les accusations d’Ouyahia font suite � “la mise au point” formul�e lors de la cl�ture du d�bat sur la d�claration de politique g�n�rale � l’Assembl�e populaire nationale. Il avait, en effet, pr�cis� que le pr�sident de la R�publique n’a d�l�gu� personne pour parler en son nom sur l’amnistie g�n�rale et la r�conciliation nationale. Ahmed Ouyahia avait d�clar�, � ce sujet : “Il para�t qu’il y a une commission qui doit �tudier et se prononcer au nom du pr�sident sur la question. Je d�mens cat�goriquement ces all�gations en disant que seul le pr�sident est habilit� � en parler.” De surcro�t, des �chos faisaient part des conflits au sein de cette commission. Une situation d�mentie par Abderrezak Isma�l. Au mois d’avril dernier, le pr�sident de la Cnag avait “r�fut� en bloc les informations faisant �tat de l'existence d'une crise interne � la Cnag “. Il avait alors expliqu� que “l’id�e de la mise en place d’un organisme pour piloter le projet d’amnistie est n�e presque spontan�ment. S’inspirant de la pens�e du pr�sident, j’ai r�dig� une r�flexion publi�e par le quotidien arabophone El Massa qui a, aussit�t, int�ress� plusieurs personnalit�s nationales qui ont pris contact avec moi. Les discussions informelles tenues entre nous ont abouti � l’organisation d’un rassemblement le 2 d�cembre 2004 � l’issue duquel nous avons mis en place cette structure”. Il a alors ajout� : “C’est un organisme non partisan dans lequel figurent des personnalit�s de divers horizons politiques.. Donc, non officiel.
Meriem Ouyahia

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