R�gions Ouest : TIARET/FORMATION PROFESSIONNELLE
Les dipl�m�s exposent leurs projets de cr�ation d’entreprises


Plac� sous le sceau “Cr�ez votre entreprise”, le stage de formation qu’a initi� la Chambre des arts et des m�tiers (CAM) de Tiaret depuis le 2 juin au profit des dipl�m�s de la formation professionnelle a �t� cl�tur� mercredi dernier sous forme d’une rencontre tenue au CFPA f�minin Benyahia-Bakhta en pr�sence du directeur de la BADR en sa qualit� de repr�sentant des banques � Tiaret et des cadres de la DEFP.
Saisissant l’opportunit�, les treize dipl�m�s concern�s, qui ont d�j� suivi une formation de 18 mois � 2 ans, ont tour � tour pr�sent� leur projet de cr�ation d’entreprises portant sur diff�rents cr�neaux comme le froid et la climatisation la tapisserie, la m�canique, la r�paration et fabrication de chaussures non sans �voquer la motivation d’aller jusqu’au bout de leur r�ve, celui de devenir un promoteur. Cette nouvelle vision des choses visant la prise en charge des jeunes stagiaires apr�s leur cycle de formation est encadr�e par un “facilitateur” relevant du Bureau international du travail dont le si�ge est au Caire (Egypte) et une annexe � Alger. Tr�s r�ceptif aux aspirations de ces jeunes, le banquier devait longuement s’�taler sur les crit�res et autres conditions permettant l’acc�s aux cr�dits bancaires tels que la qualification du postulant, la rentabilit� du projet, sa faisabilit� et son implantation devant r�pondre � un �quilibre spatial rationnel. Poursuivant son intervention, le responsable de la BADR a, par ailleurs, exhort� les futurs chefs d’entreprises pr�sents, d’opter pour des projets qui ne mobilisent pas beaucoup de fonds du moins lors de la premi�re �tape. L’autre point que n’a pas manqu� de soulever le m�me orateur n’est autre que la gestion du projet lui-m�me, une phase qualifi�e d’indispensable, dans la mesure o� “le b�n�ficiaire — oblig� � rembourser les cr�dits — est assujetti � un suivi r�gulier par la banque”, pr�cise-t-il en substance. En effet, et apr�s avoir eu connaissance de tous les projets expos�s par les dipl�m�s de la formation professionnelle, et qui en fait ne requi�rent que peu de fonds (entre 350 000DA et 3 000 000 DA), le repr�sentant des banques tout en expliquant le nouveau syst�me r�gissant les institutions bancaires, devait rassurer l’assistance quant � l’aide de la BADR de tous les projets inscrits au titre du d�veloppement rural et agricole, pour peu qu’ils r�pondent aux crit�res �num�r�s ci-dessus. De son c�t�, M. Moulay Driss repr�sentant des artisans � Tiaret, n’a pas �t� sans d�plorer le nombre jug� insignifiant des dossiers �ligibles au niveau de certaines banques, citant � titre illustratif que 40 seulement ont b�n�fici� de l’accord bancaire, alors que plus de 1 000 demeurent en instance ou carr�ment rejet�s”, s’indigne-t-il. Il convient de signaler qu’en perspective de diversifier ses activit�s, le secteur de la formation professionnelle envisage � partir du mois de septembre prochain d’une section de formation � titre “gratuit” en direction des femmes au foyer dans diff�rentes sp�cialit�s et ce, en fonction d’un horaire adapt�.
Mourad Benameur

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